Malgré des hausses très faibles et localisées au mois de septembre, les conditions d’emprunt immobilier restent très attractives. En moyenne, toutes durées confondues, les candidats à l’accession à la propriété empruntent actuellement à des taux compris entre 1,43 % et 1,45 %. Pour attirer les meilleurs profils, les prêteurs n’hésitent pas à descendre en dessous de 1 %. Des offres attractives auprès des banques traditionnelles et en ligne Alors que depuis l’année dernière, les professionnels de l’immobilier anticipaient une remontée des taux de crédits, ceux-ci se situent à des niveaux défiant toute concurrence. Chez certaines enseignes, ils égalent même les seuils historiques de l’automne 2016. Important Les acquéreurs présentant un dossier solide peuvent même emprunter à des taux inférieurs à 1 % du capital souscrit. Et contrairement aux idées reçues, ces offres très avantageuses ne sont pas l’apanage des banques dématérialisées. Important En effet, les acteurs traditionnels aussi sont disposés à accorder des décotes supplémentaires sur leurs barèmes standards. Ainsi, un magazine spécialisé dans les analyses financières relève des prêts à l’habitat à moins de 1 % d’intérêt chez Crédit Agricole Île-de-France et l’une des filiales du groupe, LCL, ainsi que HSBC ou encore la Société Générale et Boursorama, sa filiale en ligne. Une simulation de prêt immobilier reste indispensable pour trouver la formule la mieux adaptée à ses besoins et à sa situation. Les conditions pour bénéficier de taux inférieurs à 1 % Bien entendu, cette grande générosité des banques bénéficie surtout aux emprunteurs aux profils « premium » : situation professionnelle stable (CDI) ou fort potentiel de progression, revenus conséquents et réguliers, apport personnel important. Un autre argument très efficace pour obtenir un crédit logement à un prix dérisoire consiste à contracter d’autres produits ou services auprès de la banque, par exemple l’ouverture d’un livret d’épargne pour soi ou pour ses enfants. Enfin, dans un contexte de retour des prêts sur 25 ans, voire 30 ans, pour compenser la baisse de solvabilité des ménages modestes et primo-accédants, les taux de moins de 1 % sont réservés aux financements courts. En général, ils s’appliquent sur les crédits remboursables sur 7 à 9 ans. Le Crédit Agricole Île-de-France propose la durée la plus longue, à 15 ans.