Face au léger recul du marché des prêts immobiliers, les banques ont adopté diverses solutions pour optimiser leurs ventes dans ce secteur. Ainsi, les taux déjà bas peuvent encore être négociés, avec un bon profil. Les offres sont assorties de possibilités d’épargne et le montant des revenus des emprunteurs l’emporte désormais sur l’apport personnel. Des taux très bas et des produits financiers intéressants Depuis deux ans, les taux appliqués au crédit immobilier restent à un niveau particulièrement bas. Cette situation a notamment conduit à un empressement des acquéreurs à souscrire un prêt. Mais la faiblesse des taux et le déséquilibre entre l’offre et la demande aidant, les prix des biens en vente sont remontés et l’enthousiasme est sensiblement retombé. Important Afin de regagner du chaland, les banques proposent aux emprunteurs présentant un bon profil l’occasion de négocier pour bénéficier de taux et de conditions plus avantageux. De plus, les offres de prêt sont parfois accompagnées de produits financiers qui laissent entrevoir l’opportunité de réaliser des placements intéressants. Les banques visent les jeunes ménages Auparavant, les banques privilégiaient notamment les emprunteurs disposant d’une épargne importante, qui constitue pour elles une garantie d’être remboursée, et exigeaient parfois un apport personnel conséquent. Ce type de profils n’est certes pas délaissé, mais elles se tournent désormais vers une autre catégorie de clients. Important Aujourd’hui, les établissements prêteurs misent sur les jeunes ménages qui ont des revenus élevés (plus de 5 000 € mensuels) et qui souhaitent faire l’acquisition d’un logement ou un placement immobilier. Elles leur donnent la possibilité de souscrire un crédit sans apport. Le montant des revenus l’emporte sur l’apport personnel Par ailleurs, les banques accordent également plus d’importance au montant des revenus des emprunteurs plutôt qu’à leur épargne ou au niveau de leur apport personnel. Désormais, ceux dont les gains mensuels garantissent une capacité d’endettement maximale de 33 % sont déjà presque sûrs d’obtenir leur crédit. Ils peuvent être dispensés d’un premier apport et leur participation se limitera alors aux frais de notaire.