Les chiffres publiés par l’Agence nationale pour l’information sur le logement (Anil) montrent une grande disparité des taux pratiqués pendant le troisième trimestre 2018. Des différences substantielles sont constatées entre les fourchettes basses et hautes, tandis que les taux du PAS affichent certaines similitudes avec ceux des crédits classiques. Sur le court terme, aucune hausse n’est envisagée. Des écarts significatifs entre les taux pratiqués pour un prêt de même durée Contrairement aux autres baromètres qui rapportent les moyennes des taux, l’Anil publie des fourchettes basses et des fourchettes hautes. Celles-ci accusent des écarts conséquents : Pour les prêts sur 15 ans, les taux varient entre 1,20 % et 2,25 %. La répercussion sur les mensualités est appréciable : pour un emprunt de 150 000 €, par exemple, l’écart va jusqu’à 72 € par mois, soit près de 865 € par an. Pour les prêts sur 20 ans, la fourchette se situe entre 1,30 % et 2,35 %. Pour les prêts sur 25 ans, les taux oscillent entre 1,58 % et 2,45 %. Cette diversité s’explique par les différences de traitement d’un profil à l’autre. Important En effet, les banques tendent à faciliter les conditions de prêt pour les dossiers solides et les meilleurs projets. Les taux du PAS rejoignent ceux des emprunts classiques L’Anil a également sorti les chiffres relatifs au Prêt à l’accession sociale (PAS), un crédit immobilier destiné aux ménages modestes. Important Les taux des PAS sur 15 ans sont les mêmes que pour les emprunts ordinaires. Pour les prêts de plus longue durée, les fourchettes basses restent également comparables à celles des prêts classiques. Les fourchettes hautes pour leur part se situent à un niveau plus bas. En gros, les taux s’étirent entre : 1,30 % et 2 % sur 20 ans, 1,50 % et 2,20 % sur 25 ans. Le facteur OAT laisse présager une certaine stabilité des taux Important Le baromètre des obligations assimilables du Trésor (OAT) 10 ans a baissé de 0,13 point durant le troisième trimestre, pour arriver à 0,71 %. Les taux de ces titres servent souvent de référence dans la variation des taux immobiliers. Ainsi, la diminution constatée ces derniers mois écarte l’éventualité d’une hausse des taux.