Contrairement à l’année dernière, et c’est plutôt une bonne chose, les taux immobiliers n’ont cessé de dégringoler depuis janvier, jusqu’à tutoyer les records établis en 2016. Par exemple, au mois de juin, les emprunteurs ont pu trouver un taux inférieur à 1 % pour les crédits qui courent sur 10 ans. Un taux inférieur à 1 % sur 15 ans, ce sera presque la tendance en juillet Avec la baisse du taux des OAT (Obligations assimilables du Trésor), les banques sont enclines à faire plus d’efforts et accorder des décotes plus importantes sur les taux d’intérêt de leurs prêts immobiliers. Tel est le constat dressé par un courtier en crédit immobilier. Selon les chiffres publiés par ce spécialiste, pour le mois de juin, les taux étaient de : 0,89 % sur 10 ans ; 1,18 % sur 15 ans ; 1,37 % sur 20 ans ; 1,61 % sur 25 ans. Un responsable au sein du courtier a même rajouté que : Les meilleurs profils ont pu bénéficier de taux record. Cette tendance à la baisse s’explique également par le fait que les banques se livrent actuellement une concurrence acharnée pour attirer de nouveaux clients. En juin, le taux sur 15 ans est redescendu en dessous de 1% chez de nombreux établissements, ce qui n’est plus arrivé depuis des mois. Pour le mois de juillet, les taux devraient continuer sur cette lancée pour s’établir en moyenne à : 0,75 % sur 10 ans ; 0,95 % sur 15 ans ; 1,25 % sur 20 ans ; 1,30 % sur 25 ans. Les taux baissent, le prix de l’immobilier monte Pour les primo-accédants, la baisse des taux constitue une bouffée d’air frais, car elle permet de compenser la flambée des prix de l’immobilier, qui ont remonté sur l’ensemble du territoire et plus fortement dans les grandes villes, comme à Bordeaux ou à Lyon. Si les prix n’ont progressé que de +0,7 % en rythme trimestriel, la hausse est toutefois plus marquée en rythme annualité, à 3,4 %. Pour entrer un peu plus dans les détails, l’augmentation est plus prononcée dans l’ancien (+3,5 %), même si elle reste tout de même importante dans le neuf (+2,6 %).