Face à un taux nettement avantageux, les banques européennes encouragent de nouvelles souscriptions aux crédits à l’immobilier pour l’année 2017. Le marché de l'immobilier s’annonce prolifique malgré des caractéristiques frontalières différentes. Les dernières directives européennes qui encadrent l’octroi de crédits immobiliers au sein de l’Union visent à créer un marché européen encore plus dynamique mais avec un niveau élevé de protection des consommateurs. En plus, le champ devient plus élargi pour des comparaisons plus intéressantes en dehors des frontières. Grâce aux taux extrêmement bas, près de 3 millions d’acquéreurs potentiels pourraient acquérir de nouveaux prêts, selon le quotidien économique Les Échos. Les propriétaires en France peuvent faire intervenir une hypothèque comme garantie en faveur du prêteur, dans le but de convaincre l’établissement financier. Nombreux sont les anciens emprunteurs qui ont pu renégocier ou faire racheter leur prêt immobilier à des conditions bien plus avantageuses. Deux systèmes prolifiques mais impossibles à rallier La France et la Suisse ont deux systèmes de crédits immobiliers différents mais restent dynamiques à l’intérieur de leurs frontières respectives. En France, on distingue deux formes de prêt hypothécaire : la première où un bien immobilier sert de garantie au prêteur, puis une seconde forme plus complexe, celle de l'inscription en privilège de prêteur de deniers. La garantie porte sur le bien en cours d'achat. L'organisme prêteur peut alors saisir ce bien en cas de non remboursement. Le prêt obtenu par garantie hypothécaire reste un crédit immobilier classique, donc assujetti à la taxe de publicité foncière. Par contre, le privilège de prêteur de deniers n'est pas soumis à cette taxe. En Suisse, avec un taux d’accession à la propriété de moins de 40% de sa population, le crédit hypothécaire devient un passage obligé pour l'achat d'un bien immobilier. En comparaison, pour la France, ce chiffre représente environ 60%. La garantie proposée à la banque est une hypothèque, ce sont les prêts hypothécaires. Avec des taux hypothécaires fixes et variables, le système hypothécaire suisse est particulier. L'hypothèque à taux fixe est moins risquée face à une hypothèque à taux variable qui n'a pas de durée fixe et peut généralement être résiliée. Le passage d'une hypothèque à taux variable à un autre type d'hypothèque est plus flexible. Si l'évolution de ces différents taux n'est pas toujours simple à prévoir, des organismes de conseils et des plates-formes de simulation de prêt immobilier accompagnent leurs clients pour pénétrer le marché. Des législations plus souples Pour le cas de pays riverains comme la Belgique, la loi votée le 22 avril 2016 a modifié la législation des crédits hypothécaires. Peu importe l’objectif du crédit, une hypothèque suffit à le garantir car le crédit hypothécaire peut avoir un but aussi bien immobilier que mobilier. Leur système contient également des offres à taux fixes ou variables comme le « Crédit Bullet » ou le « Crédit Pont ». Les taux des crédits proposés sont annexés sur le taux d'intérêt payé sur les obligations d'état belges (OLO). Au Royaume uni, les experts affirment que les taux d'intérêt bas devraient soutenir la demande tandis qu'un déficit de résidences sur le marché devrait soutenir les prix. Malgré la diffusion de simulation de prêt immobilier afin de favoriser encore plus le dynamisme du secteur, les projets d'achat de nombreux ménages sont incertains puisque les prix en hausse de l'immobilier n’ont jamais réussi à les convaincre.