En dépit des profits générés par la baisse des taux pour les emprunteurs européens, chaque pays n’enregistre pas le même gain de pouvoir d’achat. L’évidence est à constater : en Europe, bien que la baisse des taux ait engendré des bénéfices pour les emprunteurs, l’amélioration du pouvoir d’achat de chacun d’entre eux dépend essentiellement du pays où ils se trouvent. En effet, dans certains pays d’Europe, les conséquences du décroissement des taux ont été quelque peu limitées par la hausse des tarifs de la pierre. Avec la France, huit autres pays d’Europe sont concernés par cette situation, à savoir : « Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pologne, Portugal, République Tchèque et Royaume-Uni. » Cette analyse provient d’une étude effectuée par un professionnel du crédit immobilier concernant les opérations qui se sont déroulées durant le premier trimestre 2016 pour une durée d’emprunt de 20 ans et dont les financements ont été pris en charge en intégralité. La baisse des taux d’intérêt : quelle ampleur ? L’étude effectuée par ce professionnel de l’immobilier a été faite au sein des huit pays de l’Europe, à savoir : France, Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Pologne, Portugal, République Tchèque et Royaume-Uni. D’après les analyses d’une filiale experte en prêt immobilier, certains de ces pays, à noter : le Portugal, l’Espagne, l’Allemagne et la France, on vu leur taux de crédit se réduire à moitié, voir au tiers. Pour certaines entités, ce repli peut être qualifié de « spectaculaire ». Mais le même qualificatif peut aussi être utilisé pour parler de la hausse à 29% du pouvoir d’achat des emprunteurs français : « Le passage d'un taux moyen de 4.8% en 2008 à 1.9% au 1er semestre 2016 (soit une baisse de 60% de la charge d'intérêts) permet à un ménage, pour une mensualité et une durée identiques, d'emprunter 30% de plus ». Répartition de la stabilisation du taux moyen Ainsi, le taux crédit immobilier moyen se serait stabilisé de la manière suivante. Pour les trois pays (France, Portugal et Allemagne), ce taux est resté à 1,9%, en notant que « l’Hexagone est historiquement, l'un des pays européens où les taux, bien que fixes, sont les plus bas ». L’Espagne conserve un taux de 2%. La Belgique enregistre 2,2%, l’Italie et la République Tchèque affichent respectivement une baisse de 55%% et 59% pour compter un taux qui se stabilise à 2,3%. La Pologne affiche un taux négatif de -4,5% après avoir noté un recul de 44%. Les répercussions Si pour la France, la répercussion de la baisse des taux crédit immobilier a été particulièrement bénéfique, il n’en est pas moins pour certains autres pays, qui ont récolté des profits plus importants, à l’exemple de l’Espagne qui a vu « exploser » sa capacité d’achat à plus de 87%. En revanche, les impacts n’ont été que très peu ressentis pour l’Allemagne (5%) et le Royaume-Uni (3%). Cela s’explique par la hausse à 29% des prix. Et pour l’Hexagone, la situation est modérément située avec une valorisation des biens à 1% durant la période concernée.