Bien que confirmée, la hausse des taux fixes ne présente pas une parfaite homogénéité dans toutes les régions de France. Le printemps immobilier est très attendu par de nombreux ménages, car c’est pendant cette période que les taux d’emprunt sont généralement à la baisse. Ainsi, les ménages en profitent pour mettre en œuvre leurs projets immobiliers, profitant de la flexibilité des banques. Mais en dépit d’un tel dynamisme, le secteur immobilier demeure un domaine imprévisible, et la quasi-fiabilité des prévisions est assez difficile. Chaque année, les ménages attendent le printemps immobilier pour concrétiser leurs projets. En effet, lorsque les taux d’emprunt reculent, les Français accourent auprès des établissements de crédit afin de demander un financement pour leurs projets immobiliers. Pourtant, ces entités n’arrivent pas à effectuer des projections fiables sur les éventuelles évolutions qui pourraient s’appliquer sur les taux d’emprunt immobilier, car avec l’écart substantiel qui existe entre la France et l’Allemagne par rapport à l’OAT, ainsi que les prochaines échéances électorales, la conjoncture actuelle, tant politique qu’économique, ne permet pas une véritable stabilité au secteur immobilier. La hausse des taux varie selon leur type En ce qui concerne les taux d’emprunt, il existe deux grandes catégories bien distinctes : les taux moyens et les taux mini. À rappeler que les taux mini sont les ratios appliqués aux crédits accordés aux emprunteurs premium. La hausse des taux dépend essentiellement de leur catégorie. Ainsi, pour les taux mini, 19 ont préservé leur stabilité, tandis que 23 d’entre eux ont connu une augmentation située entre 5 et 15 centimes. Pour les taux moyens, 22 sont restés stables, 6 ont été revus à la baisse avec un recul de 5 à 10 centimes, et 14 d’entre eux ont connu une hausse comprise entre 5 et 10 centimes. Le constat est alors que l’environnement de ce type de taux a été plus animé comparé à celui des taux mini. L’évolution n’est pas la même Pour les taux moyens, Rhône-Aples sera la meilleure région pour demander un crédit de 15 à 20 ans. Tandis que pour les taux mini, les opportunités seront plus intéressantes au Nord et dans la région Méditerranéenne. Ainsi, l’on constate que l’évolution des taux d’emprunt n’est pas la même, non seulement par rapport au type de taux, mais aussi en fonction de la région dans laquelle l’on décide d’emprunter. La poursuite de la remontée du taux immobilier n’est pas en doute, car il est certain que les taux d’emprunt continuent à grimper progressivement. Toutefois, si l’on passe la situation à la loupe, on constaterait que l’évolution est moins agressive. En effet, les établissements bancaires ont transmis un barème prouvant l’atténuation de la hausse par rapport à la proportion constatée au mois de janvier 2017. De plus, ces barèmes ne suivent pas la même évolution dans toutes les régions de l’Hexagone. Certaines régions présentent même un écart pouvant aller jusqu’à 10 centimes. Par exemple, pour les taux moyens, la région la moins chère applique un taux de 1,50% pour un prêt e 15 ans contre 1,70% pour un crédit sur 20 ans. Pour les taux mini, la région du Nord met 1,05 pour le prêt sur 15 ans, et la Méditerranée offre 1,20% pour un emprunt sur 20 ans.