Le marché immobilier ancien se révèle très actif depuis le début de l’année. Les professionnels du secteur ont en effet enregistré un record de 907 000 transactions au cours des douze derniers mois. Selon les experts, cette dynamique doit toutefois être relativisée étant donné que l’on se trouve dans une phase de rattrapage. Gros plans ! Sur une période de douze mois, les volumes de vente sur le marché de l’immobilier ancien ont atteint un niveau record en Hexagone. En effet, de mai 2016 à mai dernier, 907 000 transactions y ont été réalisées, soit une progression de 10%. Dans sa note mensuelle publiée le 20 juillet dernier, les Notaires de France qualifient ce niveau d’ « historique ». Selon le réseau, il n’y a pas pénurie de biens à vendre, mais des biens qui trouvent preneur très rapidement. Notaires de France. Il souligne que cette situation tire les prix immobiliers à la hausse. Un résultat qui doit être relativisé Ainsi, 907 000 transactions ont été réalisées sur douze. Les notaires soulignent toutefois que ce chiffre est à relativiser. En premier lieu, ils affirment que le marché se trouve dans une phase de rattrapage des ventes non réalisées les années précédentes, ce qui explique la forte croissance de celles-ci. Les notaires indiquent par ailleurs que marché de l’ancien est un marché d’utilisateurs à 90% dans le sens où la quasi-totalité des acheteurs acquièrent un bien immobilier pour se loger. Outre cela, les spécialistes précisent qu’une relativisation est nécessaire du fait de l’augmentation du parc immobilier. Compte tenu de la production de nouveaux logements qui est évaluée à 1% par an, les notaires estiment qu’ il faudrait atteindre 930 000 transactions pour avoir un marché aussi dynamique que les 837 000 transactions sur 12 mois annoncées en mai 2006 (qui constituent toujours un record de rotation du parc), ce qui reste possible ces prochains mois. Notaires de France. Le niveau de hausse des prix Les chiffres des notaires indiquent que sur douze mois, le prix des appartements a augmenté de 3,2%, celui des maisons a pour sa part progressé de 2,3%. En Île-de-France, la hausse des prix est plus importante étant donné qu’une croissance de 3,8% (par rapport au premier trimestre 2016) y est enregistrée. La hausse promet de se poursuivre durant les mois prochains si l’on se base sur les projections effectuées sur fin août à partir des avant-contrats. Les notaires estiment : l'évolution annuelle serait ainsi de +1,2% pour les maisons anciennes et, plus prononcée, de +4% pour les appartements anciens. Notaires de France. Pour ce qui est des taux immobiliers, ils devraient continuer à être attractifs pour les acquéreurs. Les professionnels confirment et renchérissent que les taux restent toujours bas et on peut imaginer que tant qu’ils ne remonteront pas fortement, suffisamment pour frapper les esprits en tout cas, la mécanique actuelle ne sera pas cassée. Notaires de France.