Si vous envisagez de souscrire un prêt pour acheter un bien immobilier, vérifiez le montant des impôts locaux, car ils peuvent alourdir considérablement votre budget, et par conséquent, votre dette. Nous avons étudié pour vous le surcout pour les 10 plus grandes villes françaises. 167 euros de plus à payer par mois, mais fortes disparités entre les villes Pour calculer le capital à demander à la banque, vous avez intégré les droits de mutation (le plus souvent désignés par « frais de notaire », ainsi que la dépense pour d’éventuels travaux de rénovation, d’aménagement, etc. N’oubliez pas les taxes foncières et d'habitation ! En hausse, la fiscalité locale représente une part importante du coût total du logement, bien que les taux d'intérêt soient toujours très faibles. En moyenne, sur les 10 plus grandes agglomérations de France, les candidats à la propriété doivent prévoir 167 euros supplémentaires par mois ! Pour faire cette estimation, nous avons pris un couple avec deux enfants qui signe un emprunt pour 20 ans afin de financer un bien de 70 m². Toutefois, des écarts relativement importants sont observés d’une ville à l’autre. La majoration mensuelle liée à la fiscalité est la plus forte à Montpellier (216 €), Bordeaux (207 €) et Marseille (182 €). Fait rare, les acheteurs parisiens s’en sortent le mieux avec 93 € seulement de taxes locales par mois. Impact de la fiscalité locale sur le taux du crédit Nous avons également estimé le taux d’intérêt annuel incluant les deux types de taxes mensualisées. Résultat, dans 50 % des villes hexagonales, le montant de chaque échéance de remboursement grimpe de 2 %. En prenant comme base un TEG hors assurance de 1,70 % sur 20 ans, les acquéreurs montpelliérains et marseillais paient leur prêt à l’habitat 4,05 % et 3,80 % respectivement. Toulouse suit à 3,40 %, devant Bordeaux et Nantes à 3,35 %, Strasbourg à 3,20 % et Lille et Nice à égalité à 3,05 %. Sous la barre des 3 %, on retrouve Lyon à 2,80 % et Paris à 2,05 % seulement. Plus généralement, à travers l’Hexagone, le critère de la fiscalité est essentiel dans tout projet d’acquisition et peut influer sur le choix de la commune, que le bien convoité se destine à une résidence principale ou secondaire. Quelques kilomètres permettent parfois des économies substantielles sur le total à débourser !