Depuis le début de l’année, les taux d’intérêt des prêts immobiliers n’ont cessé de baisser. En juillet, avec l’impact de la victoire du Brexit, les barèmes des établissements français affichent des décotes supplémentaires. Nouvelle baisse des taux à des niveaux records Après un premier semestre 2016 marqué par la décrue des taux (entre 0,6 % et 0,7 %, davantage pour les meilleurs profils), les courtiers annoncent de nouvelles baisses pour le mois de juillet. La période est donc propice à la souscription d’un emprunt, ou un rachat de crédit immobilier. D’une part, en cette période traditionnellement faste en matière d’achats de logements, les banques se livrent une guerre sans merci pour conquérir de nouveaux clients. D’autre part, la conjoncture économique est influencée par le résultat du référendum britannique sur sa sortie de l’UE. En effet, le taux des OAT 10 ans est descendu à un seuil record de 0,17 % au 1er juillet, permettant aux banques de se refinancer à un coût proche de zéro, et proposer à leur tour des financements à 1 %. Selon les durées, les taux de prêt enregistrent un recul de l’ordre de 0,05 % à 0,1 % supplémentaire en juillet. En conséquence, la moyenne du marché se situe actuellement à 1,3 % sur 10 ans, 1,6 % sur 15 ans, 1,8 % sur 20 ans et 2,1 % sur 25 ans. Les emprunteurs disposant de revenus élevés et capables de fournir un apport personnel important peuvent même négocier 1,45 % sur 25 ans, 1,2 % sur 20 ans, 1,05 % sur 15 ans, le seuil de 1 % étant même franchi pour les prêts sur 10 ans, accordés à 0,8 % ! Pas de ralentissement dans la production de prêts Outre ces conditions exceptionnelles (la mensualité est inférieure à 1000 € hors assurance pour un crédit de 200 000 € remboursable en 20 ans), les candidats à l’emprunt peuvent se réjouir d’un autre phénomène : l’absence d’engorgement, qui a pénalisé les souscripteurs de l’été dernier. Cette fois, malgré les taux toujours en baisse, les délais de traitement des demandes restent raisonnables. Contrairement à 2015, aucun établissement n’envisage donc une suspension ou un ralentissement de la distribution de prêts à l’habitat. Même ceux qui ont déjà un crédit en cours peuvent bénéficier de ces nouveaux taux, soit par le biais d’une renégociation auprès de leur banque, soit par un rachat de crédit immobilier (y compris des emprunts souscrits en 2016) par un organisme tiers.