Sur le plan immobilier, l’année 2016 est marquée par un regain d’attractivité de la France. Les mesures prises par le gouvernement favorisent le retour des expatriés. C’est le moment d’agir et de profiter de conditions particulièrement intéressantes pour ceux qui souhaitent devenir propriétaire. Un environnement propice à l’investissement pour les impatriés Cela fait quelques mois que la France s’efforce de mettre sur pied un environnement favorable au retour de ses ressortissants qui ont fait le choix de partir vivre et travailler à l’étranger. Le pays s’attend notamment au retour de 50 000 personnes pour les deux prochaines années, venant principalement de la Grande-Bretagne. Dans ce contexte, les députés ont adopté la proposition de loi de Manuel Valls sur le régime des « impatriés ». Celle-ci vise à simplifier le retour des ressortissants français au pays, par le biais d’une exonération d’impôt sur le revenu pour une durée de 8 ans contre 5 ans dans les précédents textes. Aussi, leur prime d’impatriation ne sera pas soumise à imposition. Cette nouvelle législation s’applique aux salariés et à certains dirigeants. Selon M. Demeure, président d’un prestigieux réseau d’agences immobilières, les conditions de prêts actuelles et le changement de politique économique qui devrait suivre les présidentielles de 2017 permettent aux impatriés de bénéficier de conditions très intéressantes pour l’acquisition de biens immobiliers. En effet, malgré un début de remontée, les taux sont encore à leur plus bas niveau et les établissements de crédit sont entièrement disposés à les financer. Ils constituent d’ailleurs la crème de la clientèle pour les banques : ils ont un emploi stable et leur niveau de revenus leur permet de réaliser un apport conséquent. Aussi, les banques sont prêtes à les accompagner pour la reconstruction de leur vie en France. Impatriés : quelques conseils pour bénéficier d’un crédit immobilier Selon les conseils du Directeur d’une agence spécialisée dans les non-résidents : le retour en France se prépare dès la prise de connaissance de la date d’expiration du contrat à l’étranger. L’établissement de crédit sera alors en mesure d’évaluer la capacité d’emprunt du candidat acquéreur et d’entamer la recherche de biens. Dans cette démarche, avoir une adresse en France constitue un atout, car cela simplifie les procédures administratives. Quant à ceux qui souhaitent investir dans un projet sans date de retour prévue en France, ils trouveront dans la plupart des banques une cellule dédiée aux expatriés ou non-résidents. L’accès au crédit dépendra fortement du pays de résidence et de l’apport du candidat acquéreur. La contribution requise se situe en général entre 10 % à 50 % selon les projets. Le statut d’expatrié et la taille de l’entreprise employeur sont aussi pris en considération. En plus, la banque tiendra aussi compte du patrimoine immobilier et/ou financier du client dans le pays. En effet, cela témoigne du lien qu’il entretient avec la France et constitue une garantie supplémentaire…