Le taux d'intérêt appliqué aux emprunts dans l'immobilier a atteint un nouveau record à la baisse qu'on n’avait pas vu depuis la fin des années 40. Un taux moyen en dessous de 2 % en mars Selon les derniers chiffres publiés par l'observatoire Crédit logement/CSA, le taux immobilier moyen, hors assurance, des emprunts immobiliers est désormais en dessous de la barre symbolique des 2 %. Il faut remonter à la fin des années 40 pour retrouver un tel phénomène. Avec 2,12 % dans le neuf et 1,92 % dans l'ancien, la moyenne s'établit en effet à 1,97 % en mars, après 2,09 % en février, 2,15 % en janvier et 2,2 % en décembre 2015. Cette situation est le résultat de la conjonction de plusieurs phénomènes œuvrant tous dans le sens d'un argent pas cher, selon l'observatoire : des ressources d'épargne peu rémunérées en abondance, les obligations d’État à 10 ans revenues à leur niveau d'avant la crise grecque… auxquels il faut ajouter la tentative désespérée de la BCE, la Banque Centrale Européenne, pour relancer l'économie, et qui vient d'abaisser son taux directeur à 0 %. Et avec l'arrivée du printemps, la concurrence fait rage entre établissements financiers, qui sont prêts à tout pour atteindre leurs objectifs. 2016, le rêve pour les emprunteurs Avec les nouvelles conditions du prêt à taux zéro, tout semble donc réuni pour faire de 2016 l'année idéale pour les primo-accédants qui veulent concrétiser leur rêve de devenir propriétaire. Attention toutefois aux autres éléments d'un dossier de crédit immobilier, car en dehors du taux d'emprunt lui-même, il faut ajouter le coût de l'assurance décès-invalidité qui peut représenter 0,2 % à 0,3 % du montant emprunté, les garanties qui ajoutent encore entre 1 % et 1,5 %, le montant des frais de dossier et les éventuelles pénalités en cas de remboursement anticipé. Rappelons que le recours à la délégation d'assurance permet de réaliser de sérieuses économies sur un dossier de crédit immobilier. Mais dans tous les cas, comme le rappelle notre directrice de la communication, Maël Bernier, les futurs emprunteurs ont tout intérêt à faire jouer la concurrence.