Depuis maintenant plusieurs années, les contribuables ont la possibilité de payer leur impôt directement en ligne. Pour ceux qui ont choisi la télé-déclaration, ils auront jusqu’au 20 octobre à minuit pour s’acquitter de leur taxe foncière. Quant à la taxe d’habitation, la date limite de paiement est fixée au 21 novembre, à minuit. Mais pour cette année, la facture risque d’être salée pour les propriétaires disposant d’un bien immobilier dans les grandes villes. Explications. Brutal tour de vis fiscal à Toulouse Confrontées à une baisse des recettes, la majorité des grandes villes ont décidé d’augmenter leurs impôts locaux pour 2015. La palme de la plus forte hausse revient à Toulouse (+15 %). La ville rose devance ainsi Lille dont la taxe foncière a cru de 10,5 % en 2014 (la taxe d’habitation reste inchangée). Un rapport publié par Home’n’go en mai 2015 révèle que la préfecture du Nord avait en 2013 le taux d’imposition le plus élevé (45,65 %). Fiscalité toujours très compétitive à Paris Cette année encore, Paris reste l’agglomération où les propriétaires sont le moins imposés en France (13,38 %), soit 32 points d’écart avec la Capitale des Flandres. Comme Nantes ou Montpellier, la Ville lumière n’a pas eu besoin de réviser le taux de ses taxes d’habitation et foncière pour 2015. Pour compenser la baisse des dotations de l’État, Paris peut compter sur d’autres rentrées d’argent, telles que les frais de notaire, perçus lors d’une transaction immobilière, ou les taxes de séjour versées par les hôteliers. Légère hausse à Lyon, Marseille et Bordeaux À Marseille, Lyon et Bordeaux, l'augmentation reste modérée (+5 %). Quant à Strasbourg, cette ville qui n’a connu aucune hausse depuis les neuf dernières années, elle a décidé cette année de réviser sa fiscalité immobilière de 3 %. Toutefois, dans les petites et moyennes municipalités, les élus ont choisi d’épargner leurs contribuables en jugulant la pression fiscale, à en croire une enquête menée par l’Association des maires de France (AMF).