On vient à peine de tourner la page à l’année 2014 et voilà qu’une question revient déjà sur toutes les lèvres : Est-ce que les taux des crédits immobiliers vont-ils encore baisser cette année ? Voici les prévisions des professionnels du secteur. La baisse des taux n’est pas près de s’arrêter Les taux des crédits immobiliers ont considérablement plongé en 2014, profitant ainsi aux candidats à l’acquisition. La tendance va-t-elle se poursuivre en 2015 ? C’est la question à laquelle tentent de répondre la plupart des emprunteurs. Certains observateurs ont tablé sur une stabilisation des taux des prêts immobiliers dès le début du mois de juillet. Pourtant, leur mouvement est allé à l’encontre des prévisions. Ils ont continué de chuter pour atteindre un nouveau plancher en décembre. Pour l’année 2015, l’optimisme est palpable dans les rangs des professionnels du secteur. Ils restent toutefois réalistes : il ne faut pas s’attendre à de nouvelles baisses record. De même, les taux ne devraient pas remontrer au cours des prochains mois. En décembre 2014, le coût du crédit immobilier était de 2,35 % sur 15 ans et 2,65 % sur 20 ans. Pour de nombreux observateurs, les clients devraient continuer à bénéficier de ces conditions extrêmement avantageuses en 2015. Les taux pourraient même baisser de 20 à 30 points sur l’ensemble des durées. En effet, les banques disposent encore d’une certaine marge de manœuvre pour réduire leur prix. Pas de hausse des taux en vue Voilà qui sonne comme une bonne nouvelle pour les candidats à l’emprunt : les professionnels ne prévoient pas une remontée des taux d’ici les prochains mois. En principe, seule une hausse des taux directeurs de la Banque Centrale européenne pourrait mettre à fin à la baisse inlassable des taux de crédits immobiliers. Aussi longtemps que l’inflation restera au-dessous de la barre des 2 % et que la relance de l’économie ne sera pas effective, la BCE maintiendra sa politique accommodante. Ainsi, les banques pourront toujours se refinancer à moindre coût et continuer de proposer des crédits très bon marché.