En baisse depuis des mois, les taux des crédits immobiliers sont particulièrement favorables aux nouveaux souscripteurs, mais aussi à ceux qui ont contracté leur emprunt les années précédentes. La solution : renégocier son prêt immobilier ou le faire racheter. Voici les nouvelles règles pour réaliser des économies appréciables.
La chute des taux a été si rapide et importante (plus de 1 % en un an) en 2014 et en ce début 2015 qu’il est faux de penser que seuls les ménages qui ont signé à des taux très élevés peuvent bénéficier de la conjoncture. Même un emprunteur de 2014 peut trouver un intérêt à renégocier son prêt immobilier.
Cette opération consiste à demander à sa banque de réviser le taux de prêt initial, mais celles-ci se montrent rarement enclines à accorder de grosses réductions, sauf pour les meilleurs profils de clients qu’elles souhaitent absolument conserver.
Pour tous les autres, le rachat par un autre établissement est la solution. En outre, dans le cas de prêts sur 20 ans qui ont commencé à être remboursés, le nouveau contrat sera celui d’un emprunt sur 15 ans, ce qui implique des taux encore plus compétitifs.
Pour référence, le taux sur 20 ans tourne aujourd’hui autour de 2,5 %, contre 2,2 % sur 15 ans, ce qui permet de gagner encore plus.
Le contexte exceptionnel change quelque peu les conditions pour renégocier son prêt immobilier. Certaines conditions s’appliquent toujours : différentiel de taux de 0,70 % au moins, capital restant dû supérieur à 70 000 euros ou projet de ne pas céder le bien dans l’immédiat.
En revanche, il n’est plus obligatoire que le prêt se situe dans la première moitié de son existence, ou d’avoir passé le cap de la première année, un argument de refus fréquemment avancé par les banques.
L’essentiel est que le gain potentiel dépasse le montant des différents frais :
Malgré des chiffres édifiants, moins d’un emprunteur sur quatre a demandé à renégocier son prêt immobilier. Si les Franciliens changent plus volontiers de banque, les clients des autres régions françaises sont moins volatiles, et le pourcentage de dossiers de renégociation n’atteint même pas 20 %.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.