Sur un secteur de la résidence secondaire en grande difficulté, l’immobilier de luxe fait exception en affichant sa bonne santé. Spécialiste de cette niche, le cabinet Barnes vient de publier les résultats de son enquête. La côte et les vignobles en tête du palmarès Les milliardaires étrangers, tout comme les expatriés français, sont majoritairement séduits par les biens de prestige d’une qualité exceptionnelle, très rares ou avec un cachet historique unique, et les prix qui se pratiquent en font rêver plus d’un. Ces biens sont le plus souvent localisés sur le littoral, notamment sur la mythique Côte d’Azur, où il faut par exemple débourser entre 25 000 et 45 000 € le mètre carré pour acquérir une villa au cap d’Antibes. Mais d’autres types de propriétés ont également la cote : celles qui portent la touche d’élégance et de savoir-vivre qui a contribué à la réputation de la France à travers le monde. À la première place du classement se trouvent donc les vignobles, qui promettent autant de plaisir que de rendement, sans compter qu’ils se transforment idéalement en un hôtel ou un espace de réception. Dans cette catégorie, les prix commencent à 1, 5 million d’euros, mais dépassent rapidement les 10 millions d’euros. Plusieurs nationalités parmi les principaux investisseurs Les étrangers et expatriés français sont également friands des châteaux, en particulier ceux qui figurent sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. En effet, grâce à la « Loi Malraux », ces édifices donnent droit à une fiscalité attractive, mais il faut auparavant s’acquitter de quelque 750 000 € pour devenir propriétaire d’un château du XIXe siècle sur 7 h, avec une surface habitable de 850 m² en Bourgogne. Dans un tout autre environnement, des avantages fiscaux importants sont accordés aux investisseurs en forêt, suivis des domaines de chasse, tandis que les chalets à la montagne ferment la marche. Les amateurs sont nombreux et de différentes nationalités, allant des Russes aux Chinois en passant par les Américains, les Anglais, les Australiens et les Italiens, sans oublier les Sud-Américains. Mais on trouve aussi des industriels français, qui ont engrangé des liquidités importantes de la vente de leur entreprise et qui cherchent à défiscaliser.