Selon une étude menée par le Crédit Foncier, la baisse de l’investissement locatif est marquée, mais le profil type de l’investisseur immobilier n’a quasiment presque pas changé. Il privilégie toujours les appartements de 42 mètres carrés et dispose d’un budget moyen de 167 000 euros. Trois quarts des investissements sont réalisés en Ile-de-France ou sur le littoral À travers une enquête menée auprès d’un échantillon de la population, composé de 2 000 personnes, le Crédit Foncier tente de dresser le profil de l’investisseur type dans l’immobilier locatif. Les résultats de cette étude ont été dévoilés le jeudi 18 septembre 2014. Il en ressort une baisse de l’investissement locatif (11,7 % des logements construits en 2013 et 2014, contre 17,6 % en 2011). Quoi qu’il en soit, ceci n’a eu aucun impact sur le portrait type de l'investisseur immobilier. L’étude démontre que la majorité des investisseurs (89 %) préfère miser sur les appartements, notamment les petites surfaces qui sont plus abordables en termes de prix et plus faciles à revendre. « La quasi-totalité des logements choisis par les investisseurs sont de petits appartements d’une surface moyenne de 42 m², vendus à un prix avoisinant les 167 000 euros, en hausse de 11 % comparé à 2010 », laisse paraître l'étude. Deuxième constat : on ne remarque aucune évolution notable pour ce qui est de la richesse des investisseurs. Le revenu moyen par an s’établit à 67 500 euros, en progression de 5,8 % depuis 2010. La plupart des candidats à l’acquisition (62 %) touchent un salaire mensuel estimé entre 2 500 et 6 000 euros. Cette étude montre également que l’Ile-de-France ainsi que des régions du littoral sud (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Rhône-Alpes) attirent 76 % des investisseurs, contre 74 % en 2010. Fiscalité, motivation première pour les investisseurs locatifs L’enquête cherche également à comprendre les réelles motivations qui poussent les particuliers à investir dans l’immobilier locatif. 66 % des personnes interrogées indiquent la fiscalité avec un fort clivage entre deux types d’acheteurs bien distincts : 77 % des acquéreurs dans le neuf déclarent investir pour bénéficier d’un allègement fiscal alors qu’ils ne sont que 24 % à investir dans l’ancien. Enfin, 55 % des sondés indiquent vouloir se constituer un patrimoine, contre 54 % qui sont en quête de nouvelles sources de revenus.