Paris est actuellement l'une des grandes capitales où l'immobilier est le moins cher avec une activité relativement en berne. Selon certains analystes, cette relative atonie du marché est due à conjoncture économique en France, son essor serait donc conditionné par une relance de l'économie. Enfin, d'autres observateurs estiment que la bulle immobilière devrait éclater pour faire baisser les prix d'une manière plus importante. Il faut redynamiser le marché immobilier parisien ! Le nombre de transactions immobilières à Paris affiche une baisse régulière depuis près de 7 ans. De 2007 à ce jour, les professionnels et les notaires ont en effet remarqué que le marché a chuté de 27 %. Le total des ventes – acquisition brute et investissement locatif – est quant à lui tombé à 26 000 environ contre 38 500 cette année-là. Ce recul est notamment dû à la crise économique qui persiste, les acquéreurs ayant peur de se retrouver en difficulté financière une fois engagés dans un achat. Le spectre du chômage effraie également les Parisiens qui préfèrent rester prudents, et ce, même si les taux des crédits ont encore atteint leur plus bas niveau historique. D'après les spécialistes du marché immobilier, la mise en place de mesures de relance économique devrait permettre au marché de redécoller. L'organisation de grands événements internationaux dans la capitale devrait aussi contribuer à donner de l'élan à son immobilier. Une bulle immobilière sur le point de se dégonfler ? Si le nombre de ventes de logements parisiens est à la baisse, il en est de même pour les prix. Les économistes Jean-Luc Buchalet et Christophe Prat, dans un livre qui est sorti en avril dernier estiment même que ces prix devraient chuter de 35 % en 10 ans. Ce repli correspondrait donc à l'éclatement d'une bulle immobilière qui s'est formée entre 2011 et 2012, lorsque les prix ont explosé de 40 %. Selon les notaires, cette baisse de 35 % est possible et elle devrait, à moyen terme, permettre aux particuliers de concrétiser plus facilement l'achat de leur logement. Un important recul des prix pourrait être perçu comme dommageable pour les propriétaires. D'un côté, Paris est déjà peu chère par rapport à d'autres capitales, et d'un autre côté ils ne pourront réaliser qu'une minime plus-value lors de la vente de leur bien.