Entreprendre des travaux énergétiques requiert souvent un budget conséquent. Le programme « Mieux habiter » permet toutefois aux ménages aux revenus modestes de bénéficier de l’aide de l’Anah (Agence nationale de l’Habitat). Ces subventions s’adressent aux propriétaires occupants, dont les revenus ne dépassent pas le plafond fixé pour l’année de dépôt du dossier.
Important Le financement accordé par l’Anah couvre jusqu’à 60 % du coût des travaux, avec un plafonnement de 12 000 euros.
Mais dans la plupart des cas, l’aide ne dépasse pas 35 % du montant du projet.
À noter que le taux maximum de subvention varie en fonction des ressources du ménage (modeste ou très modeste) et du type des travaux à réaliser.
En effet, le demandeur a la possibilité de choisir entre deux dispositifs en fonction de la nature de son projet.
Pour une seule catégorie de travaux (rénovation du système de chauffage, isolation des murs…), il peut prétendre au dispositif « Habiter mieux agilité ».
En revanche, si le projet comporte un lot de travaux visant à améliorer de 25 % la performance énergétique du logement, l’offre « Habiter mieux sérénité » conviendra mieux.
Bien sûr, l’aide de l’Anah peut être associée à un prêt personnel ou à tout autre crédit logement, comme le prêt 1 % logement, PEL…
Outre les conditions de ressources, les propriétaires qui souhaitent bénéficier des subventions de l’Anah pour leurs travaux énergétiques doivent remplir d’autres critères.
Ainsi, le logement concerné doit avoir au moins 15 ans et servir de résidence principale. Si la demande est acceptée, le bénéficiaire doit s’engager à occuper l’appartement ou la maison pendant au moins 6 ans.
Important Par ailleurs, l’aide ne peut pas être cumulée avec le PTZ. Donc, si le demandeur a bénéficié de ce prêt au cours des 5 dernières années, son dossier n’est pas éligible.
Et concernant les plafonds de revenus, l’Agence prend en compte :
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.