Jusqu’ici, le prix représente un frein majeur à l’adoption des voitures électriques, notamment à cause du coût de la batterie. Mais dans un futur proche, la situation devrait changer, cet élément étant de moins en moins onéreux. C’est ce que révèle une étude réalisée par l’institut Bloomberg New Energy Finance.
Bloomberg NEF réalise chaque année une étude comparative des prix d’achats des véhicules à motorisation thermique et électrique.
Important Ces derniers sont plus avantageux en matière de coûts d’utilisation :
Mais le prix d’achat jugé trop élevé pousse la grande majorité des acheteurs de voitures neuves, en particulier ceux qui doivent recourir à un crédit auto, à se tourner vers un modèle diesel ou à essence.
Il faudra attendre l’équilibre pour que d’autres critères l’emportent lors de la sélection du véhicule idéal : sécurité, émissions de CO2, confort, style, etc. Or, selon les dernières conclusions de l'équipe de Bloomberg NEF,
« Dès 2022, les consommateurs paieront autant pour s’offrir une voiture thermique qu’une automobile électrique ».
Le rapprochement s’est donc considérablement accéléré puisque la date d’atteinte de l’égalité était prévue pour 2026 en 2017, et 2004 en 2018.
Cette évolution rapide est attribuée au recul continu et marqué du prix des batteries, sans impact sur les capacités de stockage.
Important En effet, le poids de la batterie sur le coût de production global d’un véhicule de taille moyenne est passé de 57 % en 2015 à 33 % aujourd’hui.
Les auteurs de l’article publié par Bloomberg NEF estiment que cette proportion tombera à 20 % à l’horizon 2025.
Et ce n’est pas le seul élément dont le prix décroît. Les chercheurs s’attendent également à un léger repli du coût du châssis et de la carrosserie des modèles zéro émission, à l’inverse de ceux à combustion. Par ailleurs, grâce à l’augmentation des volumes de production, la fabrication en plus grande série de groupes motopropulseurs électriques reviendra moins chère.
Important D’ici 2030, les acheteurs devraient économiser jusqu’à 25 à 30 % du prix des composants électriques et électroniques.
« Au-delà du secteur de l’automobile, la chute du coût des batteries profiterait potentiellement à plusieurs autres branches industrielles »
Si l’on en croit les analystes de Bloomberg. Engins de chantier, navires, petits avions… seraient ainsi plus faciles à électrifier.
Il reste que certains observateurs jugent ces prévisions trop optimistes, car la pénurie de métaux est synonyme de difficultés à produire les cellules qui composent les batteries électriques. Un manque qui se traduirait alors par une hausse de prix pénalisante pour la mobilité électrique.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.