La transition énergétique est motivée par un objectif noble, à savoir préserver l’environnement des ravages engendrés par les moteurs à combustion. L’électrique est, à ce jour, l’alternative la plus évidente à l’énergie fossile. Mais les constructeurs et les automobilistes français restent attachés à leurs anciens modèles pour bien des raisons. La première étant bien entendu la différence de prix entre les véhicules électriques et ceux à motorisation thermique.
La voiture à motorisation électrique est, en quelque sorte, un investissement sur le long terme. Elle se présente comme l’un des plus grands symboles de la lutte contre la pollution, de la destruction de la couche d’ozone et du réchauffement climatique.
Mais renoncer définitivement au moteur à combustion n’est pas chose facile, surtout pour les ménages qui regardent avant tout l’état de leurs finances personnelles.
Avant de contracter un prêt auto, ils feront d’abord le calcul du coût de cette opération et le coût de la possession et de l’utilisation d’une voiture. Outre le prix du véhicule, ils seront également attentifs aux dépenses relatives à l’entretien, aux assurances diverses et au carburant.
Et sur ce dernier terrain, le diesel, certes le plus polluant, reste imbattable.
Une enquête récente a même révélé qu’
environ 33 % des Français qui ont franchi le pas vers l’électrique ou l’hybride regrettent leur choix et seraient tentés de retrouver le diesel, polluant, mais économique.
Quant à ceux qui ne disposent pas encore d’un véhicule, « seuls 20 % se disent séduits par la voiture électrique ».
Les constructeurs automobiles ont également du mal à se détacher du modèle « classique », et ce, malgré la validation par les députés de la nouvelle loi interdisant la commercialisation des voitures « essence » et « diesel » à partir de 2040.
Les fabricants saluent la prise de décision ferme, mais s'interrogent si ledit projet est réalisable et réaliste.
Pour le moment, la voiture électrique en est toujours à ses balbutiements, à en juger par les infrastructures mises en place et le volume des ventes réalisées malgré l’encouragement de l’État via les subventions et les primes à la conversion.
De plus, les bornes électriques de recharge sont encore trop peu nombreuses pour pouvoir satisfaire la demande.
Important Et comparée à une voiture « traditionnelle », la voiture électrique est beaucoup plus chère à produire, un coût qui se répercutera forcément sur le prix de vente.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.