Cette année, la croissance économique de la France sera fortement impactée par le mouvement des Gilets jaunes. Il est toutefois indéniable que de cette crise ont découlé plusieurs conséquences positives, notamment les mesures entreprises par le pouvoir en place afin d’augmenter le pouvoir d’achat des Français. Il s’agit maintenant pour le gouvernement de les pousser à la consommation pour booster l’économie du pays.
Avant la naissance du mouvement des Gilets jaunes, les chiffres évoquaient déjà une augmentation, ou du moins une stabilité, du pouvoir d’achat des Français.
ImportantLes mesures relatives à la résolution de cette crise ont cependant contribué à une amélioration certaine du niveau de vie des ménages.
Mais qui dit hausse du pouvoir d’achat ne dit pas forcément augmentation de la consommation. Le traumatisme des difficultés financières subies est encore bien ancré dans les esprits, poussant les Français à faire preuve de prévoyance en augmentant le volume de leur épargne. Cette prise de position s’avère pourtant préjudiciable à l’Économie nationale.
La dernière fois que les Français ont autant mis de l’argent de côté était au début de la crise de 2008. Le volume d’épargne actuel n’est pas aussi important que celui de cette époque, mais l’état d’esprit est à peu près le même. Cette année, selon les prévisions des spécialistes du secteur, les ménages capitaliseront 15 % de leurs revenus nets.
L’incertitude qui a gagné les ménages français ne disparaîtra pas tout de suite. Selon les analystes, la vitesse à laquelle reprendra la consommation ne sera pas non plus la même pour les ménages issus d’un milieu modeste et ceux qui font partie des plus aisés.
Toujours d’après les spécialistes, dans l’année qui suit l’augmentation du pouvoir d’achat, souscrire un crédit consommation ne sera plus une priorité pour les personnes aux faibles rentrées d’argent.
Selon une donnée fournie par l’Insee, quand le pouvoir d’achat augmente de 1 %, pour les ménages modestes, le volume de la consommation n’évolue que de 0,5 % au cours de l’année suivant cette hausse.
Pour en revenir à la croissance, comme celle-ci est actuellement tributaire de la consommation interne, les spécialistes pensent qu’ « il faudra s’attendre à ce qu’elle ne soit pas spectaculaire ».
Mais l’avenir s’annonce toutefois moins sombre puisque, selon une autre enquête, « les ménages sont en train de regagner en optimisme ».
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