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L’octroi de crédits sur la base d’informations erronées ou incomplètes a coûté cher à plusieurs banques étrangères. La pratique des subprimes constitue notamment les faits majeurs qui leur sont reprochés. Selon les autorités financières, ce dispositif aurait joué un rôle prépondérant dans l’apparition de l’une des plus grandes crises économiques mondiales en 2008.
Important De nombreux pays, ménages et entreprises continuent de subir les lourdes conséquences de la crise économique mondiale de 2008. Les autorités financières ont poursuivi leurs enquêtes en vue d’identifier et de punir les auteurs de ce désastre.
Plusieurs banques, dont des établissements de renom, ont été reconnues en partie responsables de cette débâcle financière, notamment à travers la mise en place du système de subprimes dans le cadre du prêt à la consommation ou du crédit immobilier.
En décembre 2016, Deutsche Bank a dû débourser 7,2 milliards de dollars pour mettre fin aux poursuites, dont elle faisait l’objet. Barclays, pour sa part, a versé 2 milliards d’euros en mars 2018.
Ensemble, les banques américaines JP Morgan Chase, Citigroup, Morgan Stanley et Bank of America ont écopé près de 40 milliards de dollars d’amendes et de compensations dans le cadre des procès relatifs aux subprimes.
Important Reconnue comme ayant le meilleur système de gestion parmi toutes les banques américaines et pourvoyeuse du cinquième des crédits immobiliers aux États-Unis, Wells Frago a également été lourdement sanctionnée.
Elle fait notamment partie des établissements cités dans l’affaire subprimes. Sa propension à pratiquer des méthodes frauduleuses dans le secteur du crédit a fini par la discréditer. Les pénalisations se sont succédé au cours des trois dernières années.
En 2017, elle a dû s'acquitter de 185 millions de dollars d'amende pour avoir ouvert des comptes fictifs pour environ 3,5 millions.
En avril, elle a décaissé un milliard de dollars pour des opérations commerciales illégales incluant des primes d’assurance auto inutiles ou en trop.
Enfin, elle vient d’accepter de payer 2,09 milliards pour mettre fin aux poursuites concernant les subprimes (pour des prêts octroyés entre 2005 et 2007).
Quoi qu’il en soit, l’action de la banque en Bourse ne semble pas avoir souffert de ces multiples déboires. Elle est notamment en légère hausse depuis la semaine dernière.
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