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Les vols de données se multiplient dans le cyberespace. Cette fois, c’est la firme américaine Equifax qui en a fait les frais, avec un piratage des données personnelles qui a touché 143 millions de personnes. Une telle faille dans son système est lourde de conséquences pour les consommateurs, mais aussi pour cette agence de notation de crédit personnel, dont la réaction a provoqué l’indignation des internautes.
Les informations sensibles de 143 millions d’Américains, de Britanniques et de Canadiens ont été dérobées : numéros de « sécurité sociale », de numéros de permis de conduire, dates de naissance, adresses personnelles et pour 209 000 personnes, les numéros de carte de crédit. C’est l’un des vols les plus importants jamais perpétrés après celui de Yahoo en 2014, où un milliard de clients avaient perdu des données. Le piratage a été rendu possible par une faille qui a affecté le site internet d’Equifax il y a quelques mois, et que cette dernière l’aurait décelée le 29 juillet dernier.
Les faits sont d’autant plus graves qu’Equifax est l’une des plus grandes sociétés de notation de crédit aux particuliers aux États-Unis. Concrètement, son métier consiste, sur demande des agences immobilières, établissements de prêt ou opérateurs télécom, à mener des investigations visant à établir la qualité de l’historique de crédit d’un client. Pour cela, elle s’intéresse à sa ponctualité dans le paiement des factures et du remboursement de crédits à la consommation ou d’autres dettes, etc.
Au vu de l’ampleur du vol, la déclaration du dirigeant, Richard Smith, est loin d’avoir apaisé les esprits, comme en témoignent les multiples appels à sa démission postés sur Twitter. Il s’est en effet borné à reconnaître que des efforts devaient être déployés en matière de sécurité [des] données malgré les investissements déjà consentis, la lutte contre les cybermenaces étant « un combat de tous les jours ».
Les mesures prises par l’entreprise n’ont pas été plus convaincantes. D’une part, le site Web ouvert à l’internaute pour vérifier s’il a été affecté nécessite la saisie de son nom et d’une partie de son numéro de sécurité sociale, renseignement hautement sensible à éviter à tout prix sur la Toile. D’autre part, la page contient une publicité pour un service de protection d’identité maison, qui est non seulement payant, mais prive tout souscripteur de son droit à lancer une « class action » à l’encontre d’Equifax.
La réaction des marchés n’a pas tardé.
Important À l’ouverture de la Bourse de New York vendredi, le cours de son titre avait chuté de plus de 15 %.
Quant aux personnes lésées dans l’affaire, les conséquences ne seront sans doute perceptibles que dans quelque temps. En attendant, une enquête a été lancée.
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