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Au Québec, les dettes des ménages ont augmenté très rapidement depuis quelques années, d’après une étude du Mouvement des Caisses Desjardins. Il faut savoir que cette situation suscite des inquiétudes qui n’ont pas vraiment lieu d’être. Par ailleurs, le groupe financier invite tout de même les Québécois à la prudence.
Selon Hélène Bégin, les indicateurs sont moins inquiétants qu’ils ne le paraissent. L’économiste principale chez le Mouvement Desjardins rappelle que dans les années 90, le niveau d’endettement moyen des ménages québécois n’atteignait pas les 100%. Aujourd’hui, le taux de crédits hypothécaires est deux fois moins élevé qu’à l’époque. Notons que le calcul du ratio d’endettement comporte des lacunes.
À titre d’exemple, il ne prend pas en considération les taux d’intérêt déterminant la capacité de remboursement des emprunteurs. Leur faible proportion permet de maintenir à un niveau raisonnable le poids des versements mensuels. De plus, il faut également évaluer la valeur des actifs pour établir un bilan complet.
D’après Hélène Bégin, le ratio d’endettement ne prend pas en compte les taux d’intérêt. Non seulement il est alarmiste mais il est également incomplet. L’économiste chez le Mouvement Desjardins estime que :
Le ratio classique affiche une lacune importante. Les manchettes ont raison de dire que le taux d'endettement est énormément élevé par rapport au revenu des ménages. Cependant, avec la baisse importante des taux d'intérêt, même si le niveau de la dette a progressé, le paiement a peu augmenté. Ces dernières années, on a des paiements relativement raisonnables. On a une part importante qui va au remboursement du capital.
Hélène Bégin
Elle ajoute qu’il est possible d’en savoir davantage sur la santé financière des ménages québécois en calculant le ratio du service de la dette. Depuis l’an 2000, celui-ci s’établit en moyenne à 16,7%, un niveau considéré comme étant tolérable.
ImportantPour la Banque du Canada, les foyers se trouvent dans une zone d’inconfort si le ratio atteint 40%.
L’année dernière, 5% d’entre eux ont franchi le seuil selon l’étude réalisée par le Mouvement des Caisses Desjardins.
Soulignons avant tout que des données sur le taux d’endettement moyen des Québécois sont publiées trimestriellement. Le ratio d’endettement prend en compte toutes les dettes des ménages (crédit consommation, prêt automobile, etc.) selon leurs revenus. À la fin de l’année dernière, il a atteint 167,3 au Canada.
Selon Hélène Bégin, il est préférable de se servir du RDA (ratio dette-actif) pour estimer la situation financière des ménages.
La zone de confort se situe en dessous de 0,8. Or, seuls 10% des Québécois affichent un ratio entre 0,8 et 2. L’économiste principale chez le Mouvement Desjardins explique que :
La forte progression des dettes s'est appuyée sur une hausse soutenue de la valeur des actifs depuis maintenant une quinzaine d'années.
Néanmoins, le Québec n’est pas à l’abri d’une remontée soudaine des taux d’intérêt. Les Québécois doivent faire preuve de prudence même si leur niveau d’endettement est encore moins inquiétant. Hélène Bégin confirme que :
Même si le bilan actuel est acceptable, le message à transmettre est qu'il faut avoir une marge de manœuvre.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.