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La Banque d’Angleterre (BoE) met les acteurs du secteur en garde contre leur attitude face aux risques relatifs à l’explosion des prêts à la consommation à travers le pays. En effet, alors que la facture pourrait s’élever à 30 milliards de livres pour les établissements bancaires, celles-ci semblent ne pas prendre la menace au sérieux.
Selon le Comité de politique financière (FPC) de la BoE dans son communiqué, dans le cas de chocs économiques sévères, les banques britanniques s’exposent à des pertes de l’ordre de 30 milliards de livres (l’équivalent de 34 milliards d’euros) la première année.
C’est dans le cadre de sa mission d’évaluation de la santé du système financier que le FPC a publié ces chiffres. Les conclusions des tests de résistance que le comité effectue actuellement sur l’ensemble du secteur seront quant à elles portées à la connaissance du public le 28 novembre.
La BoE porte une attention particulière au crédit conso. Les Britanniques sont en effet de grands adeptes de cette solution de financement pour leurs dépenses quotidiennes. Les conditions d’octroi étant très souples, les encours de ces emprunts atteignent des sommets, conduisant l’institution à multiplier les avertissements à l’encontre des prêteurs.
Le danger viendrait d’une décélération brusque et notable de l’économie ou d’une envolée des taux d’intérêt. Un grand nombre de ménages deviendraient alors insolvables et incapables d’honorer leurs remboursements, affectant les finances des banques. Or, de l’avis de la BoE, celles-ci « sous-estiment » la gravité des pertes qui les attendent si ce marché venait à exploser.
Au début de l’été, la banque centrale a donc enjoint les banques britanniques à mettre de côté un capital additionnel de 11,4 milliards de livres avant la fin de l’année 2018, non seulement en prévision des risques liés au crédit à la consommation, mais également pour parer à l’impact du Brexit.
Les pouvoirs publics aussi s’inquiètent des quelque 200 milliards de livres que représente cette branche du crédit au Royaume-Uni. Le comité du Trésor du parlement britannique annonce ainsi son intention d’analyser les conséquences de l’endettement sur les consommateurs.
À ce sujet, l’organisation Money Advice Service, spécialisée dans le conseil financier aux particuliers, a partagé la semaine dernière une donnée alarmante :
Important 8,3 millions de Britanniques accumuleraient des dettes.
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