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L’état de santé du secteur bancaire britannique laisse présager d’éventuels problèmes financiers. La banque centrale du Royaume-Uni a donc porté à la connaissance des banques britanniques les mesures à appliquer pour contourner ces difficultés. Intervenant dans les opérations de régulations bancaires dans le pays, la BoE (Bank of England) informe qu’il est important de rester extrêmement vigilant quant à la stabilité financière.
Le processus de sortie de l’Angleterre de l’Union Européenne (Brexit) a une forte influence sur le pays. Les conséquences de ce choix commencent actuellement à se faire entendre au niveau du secteur bancaire et généralement sur la situation économique en vigueur.
Le gouverneur de la BoE, Mark Carney s’est exprimé à ce sujet lors de la conférence d’une conférence de presse qui s’est tenue à Londres le 27 juin dernier.
Pour résoudre la situation qui concerne les risques liés au prêt à la consommation, il a déclaré qu’un capital supplémentaire d’une valeur de 11,4 milliards de livres devrait être mobilisé d’ici fin 2018 et ceci est à la charge des banques britanniques.
Le crédit à la consommation est très utilisé par les Britanniques dans leur quotidien. Du fait de sa forte implication, ce crédit présente des risques qui peuvent influencer la stabilité financière du pays. Afin d’affronter les risques que cela pourrait engendrer, les établissements bancaires britanniques devraient réussir à mobiliser au total un capital de 11,4 milliards de livres jusqu’à la fin de l’année prochaine.
Il s’agit là d’une mesure de sécurité financière établie par la banque centrale en tant que membre des régulateurs dans le secteur bancaire au Royaume-Uni. Selon Mark Carney :
La menace de difficultés financières ne cesse de grandir et c’est ce qui a motivé la mise en place de cette stratégie.
Mark Carney.
Par ailleurs, à partir du 27 juin 2018, le taux relatif au calcul du montant de fonds propres essentiels pour faire face à cette difficulté va être ramené à 0,5%. Celui-ci s’élèvera à 1% au mois de novembre 2018. Rappelons qu’à la veille du referendum de Brexit ce taux a été annulé dans le but d’améliorer la capacité des établissements bancaires à octroyer des crédits.
La séparation du Royaume-Uni et de l’Union Européenne a déjà causé la chute de la Livre Sterling. Cela s’est démontré à travers une hausse soudaine des prix au niveau de l’importation et une baisse significative des pouvoirs d’achat du public. D’après Mark Carney :
Il est possible que le Brexit influence l’économie britannique à travers l’offre, la demande et le taux de change.
En outre, la BoE estime que les risques potentiels sont relatifs à la forte poussée du crédit à la consommation puisqu’il s’agit d’un système très pratiqué au Royaume-Uni. Mais il y a également le fait que l’économie britannique pourrait être victime des risques au niveau mondial.
À ce sujet, les établissements bancaires britanniques ont adopté une stratégie qui consiste à externaliser à l’étranger une partie de leurs activités. Ceci est leur réponse à la demande de la banque centrale concernant la mise en place d’une stratégie pour faire face aux conséquences possibles du Brexit.
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