La bronchiolite peut aussi être dangereuse pour les personnes âgées

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 30 octobre 2024 .
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Publié le mercredi 30 octobre 2024 07:03 par la Rédaction Meilleurtaux

Les nourrissons et les enfants de moins de 24 mois constituent les principales victimes des épidémies hivernales de bronchiolite. Mais cette infection virale n’épargne pas non plus les séniors, surtout les sujets qui présentent une faiblesse du système respiratoire ou des comorbidités. Afin de réduire les risques de complications, la Haute autorité de santé encourage les plus de 75 ans à se faire vacciner contre le VRS.

Des symptômes du rhume qui se compliquent

Déclenchée par le virus respiratoire syncytial (VRS), la bronchiolite s’attaque aux minuscules voies aériennes des poumons (les bronchioles). Elle provoque leur inflammation, entrainant une difficulté à respirer. Cette maladie apparait généralement dès le début de l’automne, et les épidémies peuvent durer tout l’hiver, comme celles de la grippe saisonnière.

Les premiers symptômes s’apparentent à ceux d’un rhume accompagné d’une toux. Chez les individus, la bronchiolite peut passer inaperçue. Mais les bébés et les personnes âgées et à risque peuvent développer des problèmes et une détresse respiratoire potentiellement fatals. Selon Santé Publique France, plus de trois quarts des décès des plus de 75 ans sont dus à une infection au VRS.

Les solutions à envisager pour la prévention

Le niveau de contagion du VRS est assez élevé, le virus se transmettant par les contacts physiques, les éternuements et la toux qui libèrent des gouttes de salive.

La propagation peut être limitée par des mesures simples comme le lavage fréquent des mains à l’eau et au savon ou l’utilisation de gel hydroalcoolique. Le port d’un masque dans les lieux fortement exposés, l’aération régulière du domicile et l’éviction des individus qui présentent des symptômes sont aussi recommandés.

La vaccination des nouveau-nés ou des futures mères, pendant la grossesse, contre le virus respiratoire syncytial est déjà fortement encouragée. La HAS a étendu cette préconisation aux personnes âgées de plus de 75 ans, surtout aux sujets avec des comorbidités pouvant favoriser l’apparition d’une forme grave de l’affection. Le coût de cet acte protégeant du VRS peut être pris en charge par la mutuelle santé complémentaire des patients. Pour le moment, son remboursement par l’Assurance maladie n’est pas prévu. Il peut par ailleurs être effectué en même temps que le vaccin contre la grippe saisonnière.