Débordé par les contaminations du variant Delta, le Texas peine à prendre soin des patients atteints d’une forme grave de maladie

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 17 septembre 2021 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le lundi 20 septembre 2021 09:00 par la Rédaction Meilleurtaux

Au Texas, la propagation du variant Delta du coronavirus prend une tournure inquiétante en contaminant un nombre important d’individus. L’ampleur est telle que le système de santé texan ne sait plus où donner de la tête. De quoi l’empêcher de prendre soin des patients atteints de maladie grave, malgré les mesures adoptées pour y apporter une solution.

Dans les médias, sur les réseaux sociaux voire site comparateur d’assurances ou autres supports médiatiques, les nouvelles sur l’expansion de l’épidémie du covid-19 au Texas font échos un peu partout dans le monde depuis que le variant Delta a fait son entrée sur le territoire.

Non pas sans raison puisqu’en envoyant à l’hôpital 14 700 personnes en début septembre, sa vitesse de propagation s’est rapidement accélérée et s’approche dangereusement du niveau record atteint en janvier 2020 qui, rappelons-le, était élevé à 14 900.

Inutile ainsi de préciser que les hôpitaux en sont plus que débordé. Une situation qui n’est pas pour arranger le cas des individus atteints d’une forme grave de maladie.

Les hôpitaux sont débordés

Comme susmentionné, l’épidémie du coronavirus revient plus forte que jamais avec le variant Delta en s’acharnant sur le Texas. Et en contaminant un nombre record d’individus, il faut dire qu’elle a vite fait de mettre le système de santé texan dans une mauvaise posture en faisant essentiellement allusion aux cliniques rurales qui ne sont pas les mieux équipées pour faire face à une situation aussi exceptionnelle. À Roberta Schwartz la tête du groupe hospitalier local Houston Methodist Hospital, d’illustrer :

Lors des vagues précédentes, nous avions un peu plus de 750 patients. À présent, nous en avons entre 820 et 850.

Roberta Schwartz

Et de préciser :

Nos hôpitaux sont quasi-pleins.

Roberta Schwartz

Une situation qui concerne tous les centres de santé du Texas selon ce responsable précisant que des mesures ont été prises pour pallier le problème :

• La transformation des salles de réunion en unité de soins ;
• L’appel à la rescousse des personnels de santé des autres États ;
• Le renforcement des équipements avec des outils tels que des respirateurs, de l’oxygène et des anticorps monoclonaux.

Les patients atteints de maladie grave en souffrent

Manque de place pour recevoir les malades et insuffisance de personnels soignants et d’équipements médicaux, ce sont là les impacts directs de l’accélération de la contamination du Delta auprès du système de santé texan.

Et d’après les professionnels du domaine, cette situation concerne principalement les cliniques locales qui ne sont tout simplement pas armées pour prendre en charge les cas graves qu’il s’agisse de Covid-19 ou autres types de maladie. À Renee Poulter, un chef équipe d’infirmiers de Bellville d’illustrer :

Nous avons un patient dans un état critique dans notre hôpital de campagne. Positif au Covid, il a besoin de soins intensifs et on s’occupe de lui depuis 11 jours parce que nous n’avons pas pu lui trouver un centre avec un niveau de soin supérieur.

Renee Poulter

Ce fut également le cas pour Daniel Wilkinson, un autre patient atteint de calcul biliaire selon M.Poulter faisant savoir que cet homme a trouvé la mort pour deux raisons précises, l’hôpital rural de Bellville n’a pas les moyens de le soigner, les centres médicaux spécialisés n’ont plus de place pour le recevoir. D’après ce responsable :

Notre équipe et notre médecin ont travaillé sans pause pendant plus de six heures pour essayer d’obtenir ce transfert. Cela prend des heures, si ce n’est la journée entière, d’appeler tous les hôpitaux de tout l’État du Texas pour trouver quelqu’un qui accepte notre patient.

Renee Poulter

Et ce ne sont là que des exemples parmi d’autres selon le président de l’association Torch ajoutant que :

Pas un jour n’est passé cette semaine sans que nous ayons eu une situation qui se termine mal, avec la mort d’un patient.