D’ici l’année prochaine, approximativement 74 000 auxiliaires de vie ou soignants pourront profiter de cette mesure. Cette évolution s’effectuera en deux étapes, dont la première sera franchie d’ici le mois d’octobre. Quant à la seconde, elle sera conclue au 1er janvier 2022. Dans cette optique, les professionnels concernés verront leur salaire augmenter d’une centaine d’euros. Récemment, Sophie Cluzel, la ministre chargée du Handicap était en déplacement dans une agence parisienne de la Banque Postale. Le thème de sa visite était axé sur l’emploi des individus en situation de handicap. À l’occasion de celle-ci, elle avait alors annoncé que le temps est venu de témoigner de la reconnaissance aux accompagnants. Durant toute la période d’épidémie de Covid-19, ils ont tout supporté, insistait-elle. Les services de la secrétaire d’État ont révélé que des mesures d’une valeur de plus de 400 millions d’euros seront bientôt adoptées. Par rapport à cela, les fonds seront dédiés aux révisions salariales prévues dans le cadre du Ségur de la Santé. Certaines personnes en seront exclues Dans les détails, 42 millions d’euros seront mobilisés pour la révision planifiée au mois d’octobre prochain. Pour celle programmée en janvier 2022, une enveloppe de 364 millions d’euros sera débloquée. Dans ce contexte, quelques catégories professionnelles dans la filière médico-sociale demeurent pour l’instant écartées des dispositifs baptisés du « Ségur ». Concernant le personnel des services de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), leur situation sera examinée d’ici fin 2021. De même pour celui de la protection maternelle et infantile (PMI). D’après le cabinet de Sophie Cluzel, l’Exécutif entend convoquer une réunion multipartite avec la totalité des bailleurs de fonds en décembre 2021. S’agissant des psychologues, encadrants ou éducateurs dans le secteur privé bénévole, ils ont souligné que : L’État apportera une contribution financière aux mesures négociées par les employeurs avec les salariés d’ici l’été. Sophie Cluzel Pour environ 74 000 auxiliaires de vie ou soignants, ils profiteront desdites revalorisations. À noter qu’ils sont majoritairement salariés des structures d’accueil de personnes handicapées et peuvent adhérer à une mutuelle santé. La mesure dont bénéficient déjà 18 500 soignants dans les hôpitaux publics a été proclamée le 28 mai dernier. Maintenir l’intérêt pour les professions relatives aux handicaps Sur ce point, 9 000 travailleurs des établissements publics autonomes jouiront à leur tour de l’augmentation salariale à partir du 1er octobre. Pour rappel, l’accroissement sera de 183 euros net mensuels, précise le cabinet de la secrétaire d’État. Début janvier de l’année prochaine, la hausse sera étendue à 65 000 salariés du secteur privé bénévole. Dans tous les cas, le dispositif porte sur les auxiliaires de vie dans les centres financés par l’Assurance maladie. Pareil pour les accompagnants sociaux et éducatifs ainsi que les soignants. Sont notamment concernés par ces derniers les ergothérapeutes, les kinés, les psychomotriciens, etc. Jusqu’à maintenant, seuls les professionnels des Ehpad et en milieu hospitalier avaient perçu cette prime. Sophie Cluzel avance que cela avait engendré : […] Une forme d’incompréhension pour les personnels chargés de l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Sophie Cluzel C’est la raison pour laquelle une mesure d’équité a été adoptée, indique-t-elle. Celle-ci devrait favoriser la conservation de l’attractivité des emplois de la filière.