Ces derniers mois, de nombreuses recherches sur la pérénnité des symptômes du covid ont été menées dans plusieurs pays. D’après celle réalisée par l’Inserm, ils peuvent parfois durer jusqu’à 6 mois après élimination du virus par l’organisme. Un fait qui a d’ailleurs été observé chez 60 % des patients. Selon l’institution, les causes de ce phénomène sont encore à déterminer. Plus de douze mois après une contamination au SRAS-nCov-2, les symptômes subsistent chez certains individus. Chez 10 % des personnes infectées au virus, ils restent présents après 3 mois. Près d’un quart des cas en souffrent pendant environ 30 jours. C’est ce qu’a dévoilé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans un de ses rapports. Publiées il y a quelques jours, les conclusions d’une analyse de l’Inserm apportent de nouvelles découvertes par rapport à ce phénomène. D’après les chercheurs, la forme longue du covid-19 s’accompagne parfois de répercussions plus larges chez les malades. Elle impacte notamment la vie sociale et économique de ces derniers. Plus de risque chez les femmes Parmi ceux qui ont travaillé lors de la contamination, plus de 30 % ont abandonné leur fonction. Dans un autre registre, les chercheurs rappellent que les hommes sont plus susceptibles de développer des formes graves. En revanche, le covid long apparaît le plus souvent chez les femmes, soulignent-ils. Ces dernières pourraient donc recourir davantage aux services d’une mutuelle santé. Sur ce point, les scientifiques établissent une interdépendance entre les symptômes prolongés de la maladie et sa sévérité initiale. D’après eux, le maintien pendant six mois d’au moins 3 signes après la contamination se produit plus fréquemment chez les patients : […] Dont la maladie covid-19 a nécessité un séjour en réanimation par rapport à ceux qui ont été hospitalisés dans un service de médecine, et chez les patients les plus symptomatiques le jour de l’admission à l’hôpital. Parmi les manifestations les plus couramment évoquées figurent à ce titre : Des douleurs au niveau des articulations et des muscles ; Des difficultés respiratoires ; Une importante sensation de fatigue. Les causes sont encore incertaines En outre, le risque d’attraper la version longue du SRAS-nCoV-2 ne serait pas lié à : Un mauvais état de santé avant le stade critique de ce dernier ; L’âge. Toujours selon l’Inserm, 6 personnes sur 10 présentent au moins un symptôme du covid 90 à 180 jours après leur hospitalisation. En revanche, 2 % d’entre eux ont été contraints de se faire hospitaliser à nouveau. De leur côté, 25 % ont été affectés par 3 symptômes, voire plus. Dans ce contexte, un des chercheurs affirme que les causes de cette persistance malgré la guérison demeurent actuellement floues. D’après lui, ils continueront d’observer les malades visés par la cohorte French Covid jusqu’à un an et demi après la contamination. Des tests ayant pour vocation l’appréciation des fonctions neurocognitives seront également proposés, précise-t-il. Les résultats des travaux apporteront ainsi de nouveaux éléments sur les connaissances encore faibles sur le covid long. Pour information, de nombreuses études sur le sujet sont déjà en cours dans différents pays, et ce, depuis quelque temps.