Conscient de la hausse de consommation d’alcool sur le territoire national, l’Inserm s’est montré inquiet dans son rapport. En effet, les boissons contenant de l’éthanol restent le premier facteur amenant à une hospitalisation dans l’Hexagone. De même, elles conduisent à de nombreux décès dans le pays. Face à cette situation, des recommandations ont été émises pour remédier aux problèmes. En France, la consommation d’alcool pur chez les adultes est estimée à 27 g par personne et par jour en moyenne. Ce qui représente 3 verres alors que les autorités de santé ont fixé un plafond maximal de 2 verres. Et ce niveau de consommation élevé de boisson alcoolisée atteint les jeunes et les plus vieux. Cependant, une étude récente affirme que les jeunes sont plus poussés à consommer. Publiée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, celle-ci met l’accent sur les réseaux sociaux et le Web. Des sites sur lesquels la régulation de la publicité s’avère insuffisamment stricte d’après l’organisme. Cause de nombreux décès en France L’Inserm constate que pour 8 % des individus de 17 ans, la consommation d’alcool devient régulière. En d’autres termes, la fréquence de cette dernière s’élève mensuellement à 10 fois, voire plus. En parallèle, entre 40 % et 50 % de ces jeunes avouent boire jusqu’à au moins 5 verres au cours d’un évènement. La même étude susmentionnée indique pourtant que sur le territoire national, l’alcool constitue la première cause d’hospitalisation. Un acte qui nécessite une bonne complémentaire santé pour pallier la couverture insuffisante de l’Assurance maladie. Sur ce point, consulter un comparateur mutuelle peut se révéler utile avant toute souscription. L’Inserm regrette également qu’en 2016, la septième raison de diminution d’années de vie en bonne santé se résumait à l’alcool. S’agissant du taux de mortalité imputable aux comportements alcoolisés, la France affiche le pire score du continent européen. Dans le pays, il s’établit chez les habitants âgés au moins de 15 ans à : 4 % pour les femmes ; 11 % pour les hommes. Autant de chiffres qui ont amené une cohorte de spécialistes de l’Inserm à émettre quelques exhortations visant à affaiblir la tendance. Un certain nombre de conseils émis Reste à savoir comment ces conseils seront accueillis par la population, mais surtout par les responsables étatiques. Dans le détail, les experts de l’Institut appellent au raffermissement de la loi Evin afin de restreindre la publicité. En vue d'une réduction des conséquences du markéting, l’amélioration de la visibilité des avertissements sanitaires a été évoquée. En outre, les professionnels souhaitent également : Surveiller systématiquement l’accès de l’alcool aux jeunes de moins de 18 ans ; Limiter sa disponibilité à travers la diminution du nombre de licences délivrées ou de commerces. L’instauration d’une plage horaire est aussi envisageable ; Mettre en place un prix minimum ou une taxation par gramme d’éthanol afin d’augmenter le tarif des boissons y afférentes. En bref, l’Inserm vise à abaisser l’attractivité de ces dernières ainsi que les messages émis positivement à leur endroit. Des facteurs qui favorisent la consommation, souligne l’organisme.