La santé mentale est importante. Peu considérée, elle impacte pourtant sur la bonne marche d'un pays. Tous sont concernés : les travailleurs faisant tourner l’économie, les enfants, avenirs de celle-ci, les médecins, héros de toujours. Les scientifiques mènent des études afin de connaître l'ampleur de ces troubles psychologiques, mais aussi pour les traiter. Et l’on peut dire que les résultats peuvent varier d'une région à une autre. Le monde entier s'est pris de plein fouet les conséquences du Covid-19. La maladie ne laisse aucun répit, et cela avant, lors et même après son expansion. Elle a coupé l'herbe au pied de l’économie, a isolé les différents pays du monde les uns des autres, mais le plus grave n'est autre que les répercussions psychologiques sur toute la population. L'OMS ainsi que tous les dirigeants et autorités de chaque pays se démènent pour endiguer la maladie et ses bavures. À savoir, les patients du Coronavirus, les plus susceptibles d'être victimes de problèmes mentaux sont accompagnés automatiquement par des psychologues. Mais des études ont justifié l'impact sur toute vie humaine, que ce soit au niveau des citoyens ordinaires, de ceux au pouvoir ou des personnels de santé au front de cette guerre commune. Sans oublier les compagnies d’assurance, dont celles mises en avant par un comparateur mutuelle santé, qui déploient leurs efforts pour soutenir la population. Et force est de constater que les conseils fusent de partout afin d'éviter au mieux les troubles psychologiques à tout un chacun, car vaut mieux prévenir que guérir. Une levée de rideau sur les troubles mentaux au sein de la population mondiale Si la crise économique était la star des informations, la santé mentale est aujourd'hui relatée. Effectivement, sous des airs de courage, la population mondiale est toutefois atteinte psychologiquement. 43 articles scientifiques sur ce sujet ont été épluchés par des chercheurs de l’Université de Copenhague et du Centre de santé mentale de Copenhague, au Danemark, afin de rendre le fait plus explicite. Un professeur du Département d’immunologie et de microbiologie de l’Université et du Centre de santé mentale a souligné l’existence de symptômes de troubles mentaux similaires au SARS-Cov de 2002-2003 chez les patients ainsi que les médecins traitants avec la pandémie du Coronavirus. Vingt études ont été menées sur la santé mentale des professionnels de la santé. Ces derniers ont présenté un état d'anxiété plutôt conséquent, de la dépression ainsi que du stress mental et n'ont pas pu avoir un sommeil reposant. Justement, dans de nombreux pays, les médecins au contact des cas de Covid-19 ont été isolés dans des hôtels ayant proposé leur soutien et n'ont pas pu voir leurs proches. La pression et la peur de contamination sont également à leur comble surtout devant les services d'urgence bondés et les innombrables décès. Dans certains pays d'Afrique, où les médecins sont fortement critiqués, la dépression s'immisce facilement. 19 études se sont également portées sur l’état psychologique de la population. Avec les mesures de confinement, certains ont en effet dû vivre entre quatre murs, dans un environnement de disputes ou encore de violences physiques et morales, sans oublier le cas des claustrophobes. Et le déconfinement semble n’avoir pas arrangé les choses. Plus d’un subissent un stress post-traumatique, de là à éviter les transports publics bien que la France comme le Japon ou la Corée ont affirmé un risque nul de contamination avec ce moyen de locomotion. Important La majorité des travailleurs sont sceptiques à l'idée de retrouver les locaux des bureaux. Une appréhension qui n’exclut pas les enfants. Ceux étant victimes de discrimination à l’école ne sont point enthousiastes de retrouver ce chemin après avoir reçu des enseignements à distance lors du confinement. Important Quant aux malades du Covid-19, deux études ont démontré que 96% d'entre eux sont enclin à une forte dépression ou à un stress post-traumatique. Évidemment, ces derniers craignent la rechute, surtout que certains témoignent d'une grande lassitude tandis que la plupart subissent une discrimination sociale. Des efforts sont encore à fournir Même si les études réalisées sont encore moindres. Le professeur Michael Eriksen Benros affirme que certains résultats parlent d'eux-mêmes. Les multitudes de signalements de perte du goût et de l’odorat durant une infection à la COVID-19 pourraient indiquer un effet sur le système nerveux. Analyser le système nerveux est de ce fait nécessaire. Les auteurs de la revue restent tout de même vigilants, car les résultats ainsi que les observations peuvent ne pas être conformes d’un pays à un autre. Les origines étant sans conteste des facteurs de disparité. Une des auteurs du Département d’immunologie et de microbiologie de l’Université de Copenhague déclare d’ailleurs la nécessité d'études plus élargies et plus approfondies avant d'émettre une affirmation finale. Pour l’instant, afin de réduire les troubles de la santé mentale de la population mondiale, l'OMS avance des recommandations. Elle proscrit la discrimination, la consommation de drogue ou alcool, mais aussi le fait d’être scotchés sur les écrans. Mais les plus importants sont de : Limiter les informations à écouter ou visionner pour éviter de revivre les évènements angoissants ; Améliorer son hygiène de vie comme faire des activités physiques et régulières ; Se consacrer au travail sans oublier de se reposer de temps à autre ; Faire des activités motivantes.