La nocivité de la cigarette combustible est-elle encore à démontrer ? L’OMS indique dans un rapport que la cigarette électronique l’est également, bien qu’elle ne le soit pas autant. L’institution opine toutefois qu’elle n’est pas en mesure d’apporter des preuves quant à la dangerosité du vapotage pour la santé. Explications. 80 % des fumeurs de cigarette électronique auraient réussi à diminuer leur consommation de cigarettes classiques. Par ailleurs, 700 000 personnes s’étant servies de l’e-cigarette pour lutter contre la dépendance à la nicotine auraient arrêté le tabac. Tels sont les résultats d’une enquête récente réalisée par Santé publique France. Quant à l’OMS, elle redoute toutefois que l’attrait des jeunes pour la cigarette électronique ne devienne une tendance. Trois millions de jeunes Français seraient actuellement adeptes du vapotage. De ce fait, l’institution rattachée à l’ONU recommande au moins d’en contrôler l’usage par les jeunes si les pays ne souhaitent pas en interdire l’écoulement sur le marché. Les gouvernements devraient réguler l’accès à l’e-cigarette Puisque l’institution spécialisée de l’ONU estime la cigarette électronique nocive pour l’organisme en raison de son dosage parfois aléatoire, elle en déconseille la consommation aux jeunes. Elle s’adresse également à ceux qui désirent arrêter de fumer. ImportantElle s’attend ainsi à ce que les pays membres prennent les initiatives nécessaires à la protection de leurs populations. Une régulation de l’usage de l’e-cigarette par la jeune génération. Voilà ce que l’OMS préconise aux États qui ne souhaitent pas en interdire l’écoulement sur le marché. En tout cas, les autorités de San Francisco ont décidé de prohiber la commercialisation des cigarettes électroniques sur son territoire, et ce, depuis le mois de juin dernier. De cette façon, la ville californienne espère faire baisser la consommation de ces produits plébiscités par les jeunes. La cigarette électronique serait un produit dangereux pour la santé L’OMS énonce qu’en plus de constituer un risque sanitaire, l’usage de l’e-cigarette ne garantit pas à l’avance l’arrêt définitif du tabac. Son rapport, qui a été présenté dans la capitale brésilienne, recueille d’ailleurs le témoignage d’une personne qui avoue ne plus pouvoir se passer de la cigarette électronique. Or, elle s’était mise au vapotage dans l’espoir d’arrêter la consommation du cylindre de papier. En France, certains acteurs du secteur, dont la mutuelle santé, remboursent les substituts à la nicotine pour aider les assurés à arrêter de fumer. L'institution des Nations-Unies qui traite des questions de santé publique alerte donc sur les campagnes menées par les industriels visant à encourager le vapotage. Selon certains spécialistes, les cigarettes électroniques contiendraient des substances nocives dans leur composition. Loïc Josseron, un pneumologue, révèle que celle-ci varie d’un produit à un autre.