Un investissement dans la pierre sera toujours psychologiquement vu comme étant un placement sûr et rentable à terme. C’est la raison pour laquelle, bon nombre d’investisseurs français optent pour cette solution, d’autant que beaucoup d’entre eux pensent que la période s’y prête. S’ajoutent également d’autres raisons dans la longue liste de motivations d’accession à la propriété. Produits d’épargne et supports d’investissement pullulent actuellement le marché, certains plus sécurisés, d’autres plus rentables. Ce qui ne rend pas pour aussi vétuste le placement immobilier. L’accession à la propriété est même une priorité pour la plupart des Français, notamment pour les millenials, tandis que les jeunes de 18 à 24 ans semblent, pour leur part, moins confiants. Et il faut dire que les motivations pour disposer de son propre toit ne manquent pas, tout comme les blocages aussi d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, force est de reconnaître que le moment est bien choisi pour réaliser le projet puisque les taux appliqués en crédit immobilier sont depuis quelque temps fort intéressants. Reste à espérer que les démarches d’emprunt sont moins rigoureuses. Un projet qui ne manque pas d’obstacles La propriété immobilière semble être en vogue actuellement en France. C’est du moins ce qu’ont confirmé les résultats du dernier sondage OpinionWay réalisé en faveur d’une société de courtage se spécialisant en crédit. Cette affluence n’empêche pas pour autant certaines appréhensions de s’installer. Les jeunes de la génération Z, notamment, émettent quelques réserves en ce qui concerne les désagréments liés à cette forme de constitution de patrimoine. De fait, 45% des répondants ont évoqués cette problématique touchant, entre autres, les dépenses incontournables telles que les travaux d’entretien et de réparation ainsi que les cotisations d’assurance habitation propriétaire. Mais il n’y a pas que ces jeunes puisque bon nombre de Français se montrent pessimistes vis-à-vis de leur aptitude à atteindre leur dessein. Une réaction qui s’expliquerait par les turbulences économiques qui se sont succédé au cours des dernières années. Parmi les freins évoqués : 74% ont cité l’insuffisance de ressources financières ; 65%, les facteurs professionnels ; 54% ont remis en cause leur âge ainsi que leurs connaissances du marché immobilier ; 38% ont soulevé le fait que leur situation familiale pourrait jouer en leur faveur ou défaveur. De l’optimisme dans l’air, malgré tout Pourtant, beaucoup considèrent l’acquisition immobilière comme étant un élément essentiel à leur existence. Ceux appartenant à l’âge de 35 à 49 ans, notamment. Et pour cause : 92% pensent qu’il s’agit de la preuve d’une vie plus privilégiée ; 87% sont convaincus qu’il s’agit d’un investissement financier de choix ; 86% estiment que c’est la clé pour leur indépendance ; 84% croient en un quotidien plus sécurisé. D’ailleurs, le contexte actuel s’y prête. À date, contracter un prêt immobilier s’avèrerait nettement plus intéressant que louer un logement. En effet, les taux d’intérêt se trouvent, depuis plus d’un an, sur une pente descendante. Très favorables pour 22% des sondés, 74% d’entre eux les trouvent propices à l’emprunt. Aussi, le choix d’effectuer un prêt est-il tout à fait normal pour près de 75% des personnes enquêtées. 44% croient qu’il est difficile d’obtenir gain de cause auprès des banques en direct. Une solution se présente alors : celle d’un recours à un professionnel de la négociation, qui est d’ailleurs envisagée par 58% des sondés. L’influence de cet intermédiaire ravive l’espoir de 26% des Français sur la facilité de l’octroi de prêt tandis que 24% se reposent sur lui pour l’estimation de leur capacité financière. Quant aux 21% des répondants, ils espèrent un déblocage rapide de leur crédit.