Les autorités de la région parisienne ont récemment décidé de revoir la situation des locaux vides et des résidences secondaires. Le verdict vient de tomber : la loi concernant un surplus de taxation sera prochainement mise en vigueur. Une surtaxe pour doper le système fiscal Les professionnels immobiliers s'attendaient surtout à ce que les autorités recherchent tout simplement des résidences encore libres à Paris. Mais visiblement, l'augmentation des taxes immobilières a été déjà prévue. Le but étant toujours d'améliorer le dispositif fiscal et le secteur de la vente et de la location des biens. Une augmentation des taxes : pour quelles raisons ? Tout d'abord parce que les logements vides et les résidences secondaires deviennent de plus en plus nombreux dans la capitale. Ensuite, il faut savoir que l'amélioration du domaine fiscal a toujours été un projet des responsables de la ville et impliquera une révision des contrats assurance habitation. Enfin, les autorités profitent de l'adoption de la loi de finances 2017, qui se tient actuellement au Parlement, pour la validation de leur initiative. Un nouvel équilibre devrait être atteint entre les fameuses péréquations et les dotations de l'État afin que le système de répartition des richesses soit vraiment équitable. Qui sont les décideurs ? Les propriétaires parisiens sauront que c'est le groupe communiste qui est à l'origine de cette initiative. Le Parti de gauche a, en effet, relancé le débat concernant les orientations budgétaires. Le soutien du projet sur l'augmentation des taxes immobilières est donc confirmé et n'attend que l'aval du parlement. Le quota de 20 % semble un peu trop bas d'après les analyses. La taxe additionnelle constituera alors une grande partie de la taxe habitation. Bien sûr, ce changement sera à inclure dans les termes d'un contrat assurance habitation. L'objectif est aussi d'encourager les propriétaires dans la mise en vente ou en location de leurs biens. La décision concerne également les logements vacants et les amendes sur les non-respects des lois. Il faut savoir qu'une résidence meublée (type Airbnb) louée sans prise en considération de la réglementation entraînera une sanction pouvant aller jusqu'à 100 mille euros. En quintuplant les taxes sur les résidences secondaires, Paris aura donc raffermi les principes régissant les transactions immobilières.