Avec l'apparition des systèmes de surveillance connectés pour les maisons, les assureurs ont décidé de créer une offre correspondant à cette évolution. Les ménages s'équipent de plus en plus de dispositifs connectés pour optimiser la sécurité de leur maison. Suivant les attentes du client, certains assureurs adaptent leurs produits en proposant l'option connectée. Même si seulement 7 % des Français sont équipés de ce type de système de surveillance, plus de 40 % des compagnies d'assurance qui ont intégré cette option estiment qu'elle sera florissante dans les prochaines années. Cette offre ne reste cependant accessible qu'à une minorité. Un intérêt grandissant pour les bâtiments connectés Selon une récente étude, plus de 25 % des ménages prévoient d'utiliser les systèmes de surveillance connectés à leurs Smartphones pour protéger leur logement. Devant un tel engouement, de nombreuses compagnies d'assurance ont décidé d'orienter leurs produits vers les bâtiments connectés. Si en début 2016, déjà 7 % des Français étaient équipés, ce chiffre pourrait croître au fil des mois. 2015 a vu le premier professionnel français dans l'assurance se lancer dans cette offre. Les autres spécialistes dans ce domaine suivent ce même parcours avec des grands noms cités. Cette offre est généralement une option. Elle consiste dans certains cas à déclencher une alerte par message vocal ou par mail en cas de détection de fumée, de fuite d'eau ou d'intrusion. Une simulation de présence est immédiatement déclenchée par le biais d'une activation de système à distance ou de prises connectées. Résultats de cet engouement des organismes d'assurance habitation Près de 60 % des compagnies d'assurance habitation ont décidé de proposer l'option connectée entre 2014 et 2015. Optimistes, 45 % d'entre elles pensent que cette offre engendrera de nouveaux revenus d'ici 3 ans. De plus, grâce à cette offre les assureurs pourront plus facilement se rapprocher de leurs clients et mieux les connaître. Néanmoins, selon un sondage réalisé seul 1 Français sur 3 se révèle être prêt à payer les 52 euros permettant d'accéder à ce service. En revanche, les deux tiers estimant ce coût trop élevé ne peuvent débourser que 12 euros par mois pour cette offre.