Au Parlement, la question de l’indemnisation des catastrophes naturelles compte parmi les sujets de discussion qui figurent à l’ordre du jour. Le Sénat a mis en place des pistes qui sont supposées améliorer la prévention des risques d’une part et les conditions d’indemnisation de l’autre. L’objectif consiste à remédier à la sécheresse et aux inondations. Les cas d’inondation et de sécheresse se multiplient et s’intensifient sur le territoire français à cause du changement climatique. Ainsi, les compagnies d’assurance constatent une augmentation importante des demandes de prise en charge des sinistres. Cette situation a impacté le régime d’indemnisation proposé par les professionnels. À l’heure actuelle, les assurés se plaignent des conditions de remboursement des dommages engendrés par les catastrophes naturelles, à un point tel qu’ils réclament une évolution des règles y afférentes. Si le Sénat s’y est penché de plus près, il compte aussi faire en sorte que les travaux d’adaptation des maisons aux risques climatiques soient mieux financés. Diminuer le ticket modérateur de ceux qui entament des travaux pour prévenir les risques Les assurés qui ont subi un sinistre seront encouragés à entamer des travaux consistant à renforcer la résistance de leurs demeures aux risques climatiques. Voilà ce qu’il en adviendra si les propositions des membres du Parlement sont validées. Un programme de financement des travaux servant à prévenir les risques d’inondation sera également mis en place. Il en est de même pour ceux qui concernent le risque de sécheresse. Ce phénomène peut, en effet, à l’origine des fissures qui peuvent apparaître sur les murs des maisons. Toujours est-il que le coût de l’opération ayant pour but de consolider les fondations de l’habitation pour éviter les effets de la sécheresse oscille entre 35 000 et 75 000 euros. Nombre de propriétaires ne seront pas en mesure de financer les travaux d’installation de micropieux ou de poutres en béton. Quelques autres exemples de propositions parmi les 55 listées Les parlementaires aspirent à ce que les compagnies d’assurance logement spécialisées dans les travaux de construction soient tenues de proposer une réparation efficace et durable dans le temps. Ils attendent également que les référentiels des spécialistes qui collaborent avec les assureurs soient en phase les uns avec les autres. Ils veulent aussi que les conditions de déclenchement du régime de dédommagement des catastrophes naturelles soient davantage transparentes. ImportantHormis la réduction du montant qui reste à la charge des assurés (CIPAC, ponction sur le FPRNM, remboursement aux assureurs) quant aux travaux de prévention, d’autres solutions ont été apportées. Par exemple, les sénateurs pensent aussi à lancer une campagne concernant le retrait-gonflement des terrains argileux, d’autant plus qu’il s’agit d’un risque méconnu des ménages. Or, il concerne 60 % du territoire.