Une nouvelle signalétique pour protéger… les chats

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 19 août 2024 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le vendredi 23 août 2024 11:49 par la Rédaction Meilleurtaux

Depuis quelques temps, certaines communes voient fleurir de nouveaux panneaux de signalisation qui affichent un pictogramme représentant un félin avec la phrase « Chat en balade, ralentir ». Cette initiative est née en Essonne, plus précisément à Mennecy, afin de sensibiliser les conducteurs et réduire les accidents avec ces animaux domestiques. Une bonne nouvelle pour leurs propriétaires.

Une décision qui fait l’unanimité

Il ne s’agit pas de simples panneaux signalant la traversée possible de chats. En effet,

ImportantLa commune de Mennecy a déployé aux endroits les plus stratégiques 36 panneaux avertissant de la présence potentielle de chevaux, de hérissons et de félins.

Mené avec l’aide de la région Île-de-France, qui a versé 10 000 euros de subventions, ce projet a été salué à 90 % par la population et a permis à la commune de recevoir le label « Ville amie des animaux ».

Libres de droits et homologués par la Sécurité routière afin que d’autres villes les adoptent, ces visuels ont déjà fait leur apparition dans deux agglomérations de l’Oise, Villotran et Houdainville.

Allier protection des animaux et sécurité routière

Si l’initiative réjouit en premier lieu les propriétaires d’animaux et les défenseurs de la nature,

ImportantSon but n’est pas uniquement de protéger les animaux errants. Il s’agit également d’une histoire de sécurité routière.

Il est en effet facile d’imaginer les dégâts causés par la collision avec un cheval (et le possible malus sur l’assurance automobile qui va en résulter…). Toutefois, si un hérisson ne peut pas provoquer d’accident, vouloir éviter un chat à trop grande vitesse peut occasionner une sortie de route et le télescopage avec une autre voiture, un piéton, un cycliste ou un arbre.

Il s’agit donc d’un moyen de garantir la sécurité de tous, aussi bien des conducteurs, des riverains, des animaux domestiques errants que de la faune sauvage.

Il ne reste plus qu’à espérer que de nombreuses agglomérations françaises emboîtent le pas pour montrer que le pays est pionnier dans la promotion d’une « cohabitation respectueuse » entre les automobilistes et les animaux.