Alors que le nombre de tués sur les routes était en baisse constante depuis plusieurs années, le mois de septembre 2016 s'est révélé particulièrement meurtrier. Retour sur les causes à l'origine de cette mortalité accrue. Des chiffres effrayants Les statistiques publiées par l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) sont implacables : 335 personnes ont été tuées sur les routes rien que pendant le mois de septembre, en France. Pour mettre ce chiffre en perspective, le nombre de tués sur les routes sur la même période l'an dernier était de 257. Cette hausse spectaculaire (plus de 30 % sur un an) n'est cependant pas à mettre sur le compte d'une vague subite de non-respect du Code de la route, mais plutôt sur celui d'un mois de septembre 2015 exceptionnellement bas en termes de mortalité sur les routes. En effet, la Sécurité routière avait enregistré en septembre 2015 " une baisse très forte du nombre de personnes tuées sur les routes, en partie en raison de conditions météorologiques très défavorables, marquées par de fortes pluies et inondations ". Néanmoins, le nombre de personnes blessées à la suite d'un accident de la route a diminué passant de 6534 en septembre 2015 à 6312 en septembre 2016, soit un recul de 3,4 %. La sécurité et le respect du Code de la route avant toutes choses Malheureusement cette hausse du nombre de morts concerne également les motards et les piétons. Le nombre de motards tués sur les routes était de 645 entre septembre 2015 et septembre 2016. Sur la même période, un an auparavant, ce chiffre était de 602. Quant au nombre de piétons tués, il est en hausse de 16 % sur un an et de 7 % chez les conducteurs et passagers de 2 roues. La nécessité pour chaque usager de la route de respecter scrupuleusement l'ensemble des dispositions du Code de la route et l'ensemble des consignes de prudence délivrées par les autorités À ce sujet, les assurances auto et moto ont également un rôle à jouer à travers par exemple le rappel périodique des règles élémentaires de sécurité ou l'envoi régulier de lettres d'information sur les nouvelles règles mises en place, la dernière étant l'obligation pour tous les conducteurs et passagers de deux roues de porter des gants de protection homologués.