Les vignettes Crit'Air indiquant le niveau de pollution pour chaque véhicule, sont en place depuis le 1er juillet 2017. Elles sont obligatoires pour les voitures commercialisées après 1997 et les motos commercialisées après 2000. Ces véhicules immatriculés avant ces dates, sont interdits de circulation durant les pics de pollution. Ça y est, depuis l'installation des vignettes Crit'Air dans certaines villes, les premiers PV sont déjà tombés. C'est à Paris que la mairie dit avoir chargé une centaine d'agents pour le contrôle des vignettes Crit'Air. Ces " contrôleurs " ont été récupérés chez la préfecture de police, après la loi sur le statut de Paris. Sur la semaine dernière seulement, ces derniers ont distribué environ 80 PV. Après les vérifications de contrôle technique et d'assurance auto, c'est le tour des vignettes Crit'Air. Les premières amendes Dans un but de réduire le pic de pollution dans les plus grandes villes, ce sont les automobilistes parisiens qui ont eu droit aux premiers contrôles en ce début de semaine. Depuis lundi, les véhicules datant d'avant 1997 et de classe 5 (immatriculation entre 1997 et 2001) ne peuvent pas circuler sur l'A86. Sur ce périmètre, seuls les véhicules de la classe 1 à 4 sont autorisés à circuler. Cependant, les véhicules trop vieux sont pour l'instant en interdiction totale de circulation et ont été verbalisés. Au moment de l'entrée en vigueur le 1er juillet 2017, 61 PV avaient été donnés, dont certains à l'encontre de véhicules Crit'Air de niveau 5 et d'autres pour l'absence de vignettes. Le PV était de 135 euros pour les poids lourds et autocars et de 68 euros pour les voitures et autres véhicules. La sous-directrice à la circulation de la préfecture de police de Paris, Françoise Hardy, explique que le port de la vignette est cependant contrôlé avec " une certaine tolérance ". En effet, beaucoup de français ont commandé leur vignette mais ne l'ont pas encore reçu. Il leur suffit dans ce cas de présenter leur récépissé durant un contrôle. Par ailleurs, les contrôles sont encore très partiels. En effet, la verbalisation se fait principalement pour absence de vignette. Dans les villes dont les vignettes ne sont pas obligatoires, l'interdiction de circuler est basée sur la lecture des plaques d'immatriculation.