Le marché immobilier actuel se caractérise par le recul du nombre de transactions et par des prix qui fléchissent à peine. En effet, malgré les taux de crédit au plus bas, les éventuels acheteurs préfèrent attendre avant de se lancer tandis que les propriétaires hésitent à vendre leur logement dans le doute de trouver facilement preneur. Un marché morose dans le sillage de 2012 Le Crédit foncier s’attend à ce que le volume de transactions immobilières chute de 11 % dette année et à ce que les prix reculent en moyenne de 3 % à 8 %. Le recul des ventes devrait s’observer aussi bien sur le marché du neuf que de l’ancien sur tout le territoire. La conjoncture économique ne joue pas en faveur du marché immobilier où aussi bien l’offre que la demande restent faibles. En effet, les propriétaires qui ne veulent pas baisser leurs prétentions préfèrent tout simplement ne pas vendre tandis que les acheteurs préfèrent rester prudents. Selon le directeur des études immobilières du Crédit foncier, ils mettent en place des freins psychologiques qui les empêchent de se lancer dans l’acquisition d’un bien immobilier. Évolution disparate de la tendance des prix immobiliers sur le territoire En général, les prix des résidences dans le haut de gamme ainsi que les logements situés dans les villes très recherchées ont tendance à progresser. Par contre, les habitations situées dans les zones rurales voient leur prix se replier. La tendance des prix parisiens est encore contrastée, car ils ne cessent de monter dans certains arrondissements tandis qu’ils ont reculé de 0,4 % à 11,5 % dans les autres zones. Des baisses sont également enregistrées sur le secteur du luxe parisien. Selon l’étude du Crédit foncier, comme le nombre de biens mis sur le marché est nettement inférieur à la demande en région parisienne et dans les autres grandes agglomérations, les prix devraient « rester sous tension » dans ces zones. Dans les autres régions, le comportement des acheteurs sera marqué par une plus grande exigence et par des négociations sur les prix. Enfin, les établissements de prêt estiment que le volume de crédits immobiliers devrait aussi baisser tandis que les taux devraient augmenter très légèrement d’ici la fin de l’année.