À l’issue d’une étude réalisée par le site SeLogerNeuf, il semble que le dispositif Duflot qui accorde des avantages fiscaux aux investisseurs dans l’immobilier neuf serait moins incitatif pour ces derniers. Un dispositif fiscal peu incitatif pour les investisseurs Même si 78 % des personnes interrogées par Seloger connaissent l’existence du dispositif Duflot, seuls 20 % savent en quoi il consiste concrètement. En bref, ce texte, qui a pris le relai du Scellier depuis le 1er janvier 2013, accorde des avantages fiscaux aux particuliers qui investissent dans un logement qu’ils vont ensuite mettre sur le marché locatif privé. Ils peuvent déduire jusqu’à 18 % du prix d’acquisition de leur impôt à condition de choisir un bien situé en zone tendue et que le loyer pratiqué soit inférieur à celui du marché. Néanmoins, bien que ces avantages soient jugés intéressants par 56 % des investisseurs potentiels, ces derniers estiment qu’ils ne présentent pas des arguments assez pertinents pour les conduire à conclure une acquisition. Ainsi, seuls 24 % d’entre eux ont pris des informations pour mieux connaître le dispositif et pour se renseigner sur les intérêts qu’ils peuvent en tirer. Les doutes qui freinent les décisions des acheteurs Outre le scepticisme des contribuables sur l’efficacité du Duflot pour mettre fin à la crise du logement, 67 % d’entre eux estiment qu’il est inefficace pour inciter les acheteurs à se lancer. De plus, les investisseurs restent prudents face aux zones d’ombres du dispositif. En effet, ils ne sont pas encore fixés sur les agglomérations éligibles pour ce dernier. De même, le plafonnement des loyers qui n’est pas clairement déterminé constitue aussi un motif d’attentisme pour les acheteurs potentiels. Cette absence d’engouement se reflète par le nombre peu élevé de ventes de logements neufs placés sous ce régime au premier trimestre de cette année. En effet, seuls 4 165 biens ont été écoulés entre janvier et mars d’après la Fédération des promoteurs immobiliers et il sera ainsi difficile pour le gouvernement d’atteindre les 40 000 transactions attendues pour 2013.