Economisez jusqu'à 70%
sur votre assurance
de prêt avec
Meilleurtaux
jusqu'à -60%*
sur vos mensualités
avec le rachat de crédits
Comparez gratuitement
les taux en 5 minutes
TAEG fixe minimum pour un crédit de 13 000€ sur 12 mois, hors assurance. Mensualités de 1089,15€ soit un coût total de 13 069,80€
Prêt professionnel
Nous vous orientons vers la meilleure solution
selon votre profil et votre besoin
Vous recherchez la meilleure Banque ?
Le comparateur de tarifs bancaires de meilleurtaux.com
Le vieillissement de la population française pose de multiples enjeux, parmi lesquels le financement des besoins en croissance dans un contexte de baisse des pensions.
L’immobilier – détenu en majorité par les seniors – peut être mobilisé pour constituer un complément de revenus lors de la retraite.
Le sujet nourrit une vaste réflexion, dont les fruits ouvrent des opportunités économiques pour les acteurs qui sauront se saisir de l’enjeu.
La France continue de vieillir. Un Français sur quatre est désormais âgé de 60 ans ou plus et, depuis 2015, le nombre de seniors (sexagénaires et plus) dépasse le nombre de jeunes de moins de 20 ans.
Premièrement, les retraités d’aujourd’hui ont plus de ressources que les retraités d’hier.
Deuxièmement, les Français vivent de plus en plus longtemps en bonne santé.
Troisièmement, les nouvelles générations de retraités ont une culture de la consommation que n’avaient pas leurs parents et grands-parents, qui se traduit notamment par un rapport plus décomplexé à l’argent.
Les loisirs (tourisme, culture, divertissement), l’habillement et les produits de soin corporels occupent une place croissante dans leur budget.
A ces besoins souhaités s’ajoutent des besoins « subis », liés au vieillissement : adaptation des logements, santé, aide à domicile, équipement de la personne, séjour en établissement spécialisé…
Mais le financement de ces besoins en croissance pose question. Sans parler de la charge que représentent les dépenses de santé ou liées à la dépendance pour les pouvoirs publics, les futures générations de retraités devront composer avec une baisse de leurs revenus.
Les évolutions démographiques structurelles fragilisent le système de retraite par répartition en dégradant le rapport actifs/retraités.
Alors que l’on comptait 4 actifs par retraité en 1960, cette proportion n’est que de 1,7 aujourd’hui (1,36 en ne prenant en compte que les actifs-cotisants).
La difficulté à remettre le système de retraite à flots, en raison du caractère politiquement épineux des réformes, exerce une pression à la baisse sur les pensions de retraite.
Le taux de remplacement (rapport entre le niveau de la pension et le salaire) passerait de 60% en moyenne aujourd’hui à 40% pour les générations nées au tournant du XXIe siècle.
Or, la France est l’un des pays au monde où la part des pensions dans les revenus des personnes de plus de 65 ans est la plus importante.
De nouvelles sources de financement doivent être mobilisées pour répondre aux besoins en hausse des futures générations de retraités.
Dans ce contexte se développe une réflexion sur les moyens de « rendre liquide » et immédiatement disponible son patrimoine immobilier.
Location de tout ou partie du logement, location-transmission, démembrement de propriété, prêt viager hypothécaire, viager libre ou occupé… Les options sur la table sont nombreuses et font écho aux de différences de situation et d’envie, mais toutes restent encore confidentielles.
Cela s’explique bien sûr par le caractère encore nouveau de la réflexion en la matière. Mais cela traduit aussi un certain nombre de freins, qu’ils soient techniques, règlementaires fiscaux ou psychologiques.
Louer sa résidence (pour déménager dans un logement plus adapté) est jugé comme excessivement contraignant par une majorité de seniors. De même, le viager ne donne lieu qu’à 5 000 à 7 000 transactions par an en dépit des avantages qu’il présente tant pour le vendeur que pour l’acheteur.
En cause, une image défavorable et, surtout, un déséquilibre structurel du marché : les acheteurs se concentrent là où le marché immobilier est tendu alors que la demande (et les besoins) sont éloignés des grandes métropoles.
Mais le marché intéresse les investisseurs (via les fonds viagers fonds viagers institutionnels à l’instar de Certivia, lancé par la Caisse des dépôts en 2014), les entreprises de la silver economy (les résidences services Vie Jeune proposent à ses résidents un accompagnement à la gestion « active » de leur patrimoine immobilier) et les institutions bancaires (le Crédit Foncier nourrit une réflexion sur le sujet ).
Demain, l’accroissement des besoins et la baisse des pensions placeront l’immobilier au cœur des enjeux de la silver economy.
Au bénéfice des seniors et de ceux qui auront su se positionner sur ce marché à forte valeur ajoutée.
Auteurs : Hélène Timoshkin et Nicolas Bouzou
Économiste et directeur-fondateur du cabinet de conseil et d'analyse économique Asterès, Nicolas Bouzou est membre du Conseil d'Analyse de la Société auprès du Premier Ministre, directeur d'études à la Law & business school de Paris II Assas, vice-Président du Cercle Turgot et chroniqueur sur Canal Plus. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Le Chagrin des Classes Moyennes, Lattès, 2011.
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.