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La France est à l’arrêt depuis le début du confinement le 17 mars. Comme d’autres secteurs, l’immobilier est affecté mais reste à savoir si l’impact est conjoncturel ou bien demande d’envisager des bouleversements structurels au lendemain de la crise sanitaire.
En période de confinement, les projets d’achat, de vente ou de location doivent être mis en pause ou bien être ralentis. Aucun état des lieux, pas de visites des biens ni de signatures d’actes de vente. Face à cette situation, soit les agences et le secteur doivent arrêter leur activité, soit des outils numériques peuvent être développés pour continuer autant que possible les démarches.
Cette période peut être le temps d’imaginer l’immobilier de demain. Les agences ayant pignon sur rue ne feront pas nécessairement partie du paysage du futur marché. Les agents pourraient dématérialiser toutes les procédures d’étude des dossiers, mettre en place des premières visites en ligne et enfin, utiliser des calendriers électroniques pour planifier la rencontre afin de découvrir le bien. Parallèlement, les notaires ont la possibilité d’effectuer des relectures d’actes à distance ou bien mettre en place des signatures électroniques. La startup Proprioo repense par exemple déjà l’immobilier, avec des services dématérialisés et des taux de commission réduits.
Cela étant, la rencontre est nécessaire à un moment donné, la dématérialisation totale du marché de l’immobilier est impensable. Le secteur est donc à l’arrêt et quoi qu’il en soit, psychologiquement, les consommateurs ne sont pas prêts à envisager des projets de long terme à présent.
Si l’on constate actuellement les impacts directs du coronavirus sur l’activité économique, la crise aura également des impacts macroéconomiques sur le secteur immobilier.Certaines hypothèses suggèrent un délaissement du marché immobilier après la crise :
En revanche, les prévisions favorables à un investissement immobilier sont :
Dans sa chronique de mars, Olivier Babeau, agrégé d'économie et Président de l’Institut Sapiens, pointait le fait que le coronavirus pourrait rééquilibrer les rapports de force entre immobilier à Paris et dans les régions. La nécessité du confinement et de l’éloignement inciterait à investir en dehors de la capitale, permettant une hausse des prix dans les banlieues et provinces. Ce potentiel futur du secteur de l’immobilier dépendra de la durée du confinement et de la crise sanitaire actuelle, mais aussi de son effet sur les populations et leurs décisions de long terme.
Auteurs : Nicolas Bouzou et Constance Péruchot
Nicolas Bouzou est un économiste et essayiste français, il a fondé le cabinet de conseil Asterès en 2006 qu’il dirige depuis et est directeur d’études au sein du MBA Law & Management de l’Université de Paris II Assas. Il a également créé le Cercle de Belém qui rassemble des intellectuels européens libéraux et progressistes. Il est régulièrement publié dans la presse française et étrangère. Nicolas Bouzou est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages, dont le dernier, co-écrit avec Luc Ferry, a été publié en 2019 aux Editions XO : " Sagesse et folie du monde qui vient ".
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