Après une année 2017 qui s’est terminée sur un très fort dynamisme avec presque un million de transactions, les prévisions pour l’année 2018 sont assez bonnes. Certaines évolutions réglementaires vont avoir des répercussions sur le secteur et les taux d’intérêt toujours assez bas devraient continuer à soutenir la tendance. Le recours au crédit immobilier en légère baisse L’année 2017 a été extrêmement favorable à l’immobilier et a permis d’avoisiner des records, aussi bien en matière de nombre de crédits souscrits qu’en volume d’encours. Ceci a été possible grâce : aux conditions exceptionnelles créées par des taux d’intérêt historiquement bas ; à une législation incitative ; à une légère reprise de la croissance. Les prix étaient encore assez attractifs, mais ils sont remontés petit à petit et ont atteint des niveaux assez élevés dans des villes comme Paris, Lyon ou Bordeaux. Important Depuis le début 2018, les taux d’intérêt sont restés assez stables, mais ils pourraient évoluer à la hausse si l’inflation réapparaissait, rappelle la Banque centrale européenne. Au mois de janvier, la demande en crédit immobilier a entamé une légère baisse due à la forte montée des prix. De nombreux ménages ont décidé d’attendre un peu que cette tendance recule afin de pouvoir acheter le bien qu’ils désirent. Il est toujours fortement recommandé de simuler un prêt immobilier sur les plates-formes en ligne pour comparer différentes offres. Les évolutions réglementaires Les derniers textes applicables ont recadré certaines des dispositions d’incitation pour l’accès à la propriété comme le prêt à taux zéro, la loi Pinel ou la taxe d’habitation. Certaines de ces évolutions vont avoir un effet de frein sur le secteur, tandis que d’autres vont contribuer à redonner un peu plus de pouvoir d’achat à de nombreux ménages, et donc à leur permettre plus de possibilités pour l’acquisition d’un logement. Les prévisions pour 2018 La majorité des experts s’accorde sur le fait que le marché de l’immobilier devrait se stabiliser en 2018, voir régresser un peu. Les estimations tablent sur 900 000 transactions, contre presque 1 million en 2017. Important Les prix devraient également stopper leur progression ou subir une petite hausse de 2 % en fonction de la zone géographique. Les acheteurs devraient donc bénéficier de ces conditions en ayant la possibilité de mieux négocier les transactions.