Ces derniers mois, le nombre de demandes de prêts immobiliers a considérablement baissé. Depuis peu, le volume de transactions immobilières suit la même tendance. Ainsi, au cours du précédent trimestre, le nombre de ventes a baissé de plus de 10 %. Net ralentissement des transactions immobilières Sur le marché de l’ancien, le mouvement est palpable. Selon le porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, au cours du mois de janvier 2018, le nombre de compromis signés a chuté de 10,8 % en niveau trimestriel glissant. Cette forte diminution du volume de transactions immobilières concernant des biens anciens est corollaire de celle des prêts immobiliers, sachant que la grande majorité des achats de logements sont financés par un crédit bancaire. Important En parallèle, à la suite de la réforme de certaines aides personnelles à l’accession, une partie des candidats à la propriété ont vu leur pouvoir d’achat immobilier s’effriter. Dans le cas du PTZ, s’il est reconduit pour 4 ans dans l’ancien, il est désormais réservé aux zones les plus tendues en matière de logement. Décélération de l’augmentation des prix Important Pourtant, la hausse des prix dans l’ancien est de moins en moins importante. Les données du baromètre LPI-SeLoger montrent ainsi sur le trimestre écoulé un repli de 0,3 % du prix des maisons, contre une croissance 1,3 % un an plus tôt. Quant aux prix des appartements, leur rythme de progression est passé de 1,4 % à 0,7 % sur un an. Il reste que sur l’ensemble de l’année, l’évolution des prix reste positive, avec 3,4 % et 4,7 % respectivement pour les maisons et les appartements. Par ailleurs, des écarts importants entre les villes sont observés. Bordeaux détient le record de la plus forte augmentation sur l’année avec 14,3 %, tandis qu’à Besançon par exemple, les acquéreurs paient moins qu’en 2017 pour s’offrir un bien immobilier. Les prétendants se faisant plus rares, les propriétaires-vendeurs tendent pour leur part à réviser leurs prix de vente à la baisse. La conjonction des deux phénomènes a conduit à une stabilisation de la marge de négociation, qui se situe à l’heure actuelle à 4,1 % du prix de vente affiché du bien proposé, quel que soit son type.