Pour la plupart des établissements financiers, on voit une stabilité voir même une baisse des taux des crédits immobiliers en ce début d’année 2018. En effet, les banques tentent de rester attractives et le crédit reste ainsi bon marché et offre des conditions fortement attrayantes pour les ménages. Incertitudes sur les politiques monétaires En ce début d’année, il subsiste de fortes incertitudes sur les orientations de la politique monétaire de la Banque Centrale européenne. En effet, elle pourrait revoir ses taux directeurs à la hausse si l’inflation revenait. La décision du Conseil Constitutionnel sur la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur pour les crédits contractés avant le 22 février 2017 représente également un paramètre important, car cela entrainerait une perte de visibilité sur leurs gains pour les banques. De plus, les nouvelles conditions du marché (prêt à taux zéro, APL accession, prix de l’immobilier...) provoquent une grande incertitude et les banques attendent donc de voir les futures évolutions du marché. La demande en hausse Le taux d’intérêt du crédit immobilier étant resté stable, voir ayant baissé, cela a provoqué une hausse de la demande qui n’était pas prévue. Les conditions d’emprunt sont toujours très attractives pour les consommateurs, avec des taux inférieurs à 2 % sur toutes les durées : 1,50 % sur quinze ans, 1,70 % sur vingt ans et 1,90 % sur vingt-cinq ans. Les emprunteurs profitent donc de ces conditions favorables avant une possible remontée des taux. D’après Maël Bernier, notre porte-parole, aucune menace de forte hausse sur les taux n’est à craindre ». « Les banques n’ont pas d’intérêt à bloquer le marché en remontant fortement les taux. L’immobilier est leur seul produit d’appel pour capter de nouveaux clients. En outre, leurs marges restent confortables. Maël Bernier. Le premier trimestre, constitue une période hautement propice pour ceux qui ont un projet immobilier. Nous vous conseillons de soigner votre profil, de construire un bon dossier et de faire jouer la concurrence entre les banques afin de profiter des avantages certains offerts par cette période faste pour les achats immobiliers.