Les taux d’emprunt immobilier devraient rester faibles en 2018

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 13 février 2018 .
Temps de lecture : 2 min

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Publié le mardi 13 février 2018 14:09 par la Rédaction Meilleurtaux

En décembre 2017, malgré une légère remontée initiée en fin 2016, les taux sont restés très proches de seuils historiques. Les prêts sur 20 ans se négociaient ainsi à 1,60 % en moyenne, soit 0,55 % de plus qu’au début de l’année. La tendance devrait se maintenir en 2018, les objectifs de production de crédit des établissements prêteurs n’ayant pas changé.

Forte probabilité de maintien des taux bas en 2018

Dans un contexte de forte concurrence sur le marché du prêt immobilier, les barèmes des banques affichent des taux d’emprunt immobilier toujours très compétitifs. En effet, elles doivent atteindre des objectifs aussi ambitieux qu’en 2017, alors que les opérations de renégociation et de rachat de prêt ont fortement diminué ces derniers mois, et ne représentent plus que 5 % des dossiers traités.

Aussi, pour garder la demande à un niveau élevé et conquérir de nouveaux clients, elles devraient proposer des conditions très attractives tout au long de l’année.

Les facteurs susceptibles de faire remonter les taux

Toutefois, bien que les professionnels n’anticipent aucune remontée brutale des taux d’emprunt immobilier, certains facteurs pourraient favoriser une hausse modérée.

Important D’une part, la Banque centrale européenne a annoncé son intention de réduire son programme de rachat d’actifs.

Privées des conditions de refinancement très favorables, les banques pourraient se décider à revoir leur stratégie et relever leurs grilles tarifaires.

Important D’autre part, le Conseil constitutionnel a confirmé le 12 janvier dernier le droit des emprunteurs à la résiliation annuelle de leur assurance de prêt.

Or, un manque à gagner sur ce produit particulièrement rentable pour les banques risque de tirer les taux vers le haut.

Pour autant, leur croissance devrait rester contenue. Sans compter que l’arrivée de nouveaux compétiteurs non bancaires tels qu’Orange Bank va accroître la pression sur tous les acteurs du marché.

Les ménages désireux de concrétiser un projet d’achat immobilier ont donc intérêt à se lancer avant que les conditions ne se dégradent.

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La rédaction Meilleurtaux