Pour les ménages désireux de souscrire un emprunt pour financer l’achat d’un logement, la période est propice à la concrétisation de leur projet. En effet, en ce début de printemps, les taux d’intérêt des prêts enregistrent de nouvelles baisses. Avec une moyenne de 1,55 % sur 20 ans par exemple, ils sont même très proches de seuils historiques. Nouveau recul des taux immobiliers en avril Les grilles tarifaires d’une dizaine d’enseignes bancaires pour le mois d’avril affichent des baisses de l’ordre de 0,05 % à 0,2 %. Les autres établissements ont pour leur part opté pour la stabilité. En moyenne, les crédits à l’habitat se négocient à : 1,35 % sur 15 ans, 1,55 % sur 20 ans, 1,75 % sur 25 ans. Toutefois, les emprunteurs présentant un solide dossier peuvent espérer un taux de prêt immobilier avoisinant : 0,8 % sur 15 ans, 1,15 % sur 20 ans, 1,45 % sur 25 ans. Important Ces conditions très favorables devraient se maintenir d’ici l’arrivée des beaux jours. D’une part, la demande a diminué de 20 % entre janvier et mars 2018 par rapport à la même période un an plus tôt. D’autre part, les taux d’emprunt d’État sont descendus en dessous de 0,7 % au début du mois d’avril, soit 0,3 % de moins qu’à la mi-février. Hausse du pouvoir d’achat immobilier des Français Grâce aux taux de prêt immobilier très attractifs actuellement proposés, la capacité d’emprunt des Français augmente de plus de 50 000 euros à mensualité égale (1 000 euros sur 20 ans). Par ailleurs, pour un capital emprunté de 200 000 euros sur 10 ans, le crédit coûte 80 000 euros de moins. En se basant sur un taux d’endettement maximum de 33 %, le montant de revenus minimum nécessaire pour décrocher un crédit de 200 000 euros sur 20 ans est passé de 3 933 euros à 2 938 euros en une décennie. Cette différence de 1 000 euros a suffi pour multiplier le nombre de potentiels emprunteurs par 2 (de 7 % à 15 %). Important Concernant le pouvoir d’achat immobilier, sa progression atteint 34 %. En effet, sur les 10 années écoulées, la croissance globale des prix est restée limitée sur la plus majeure partie du territoire, alors que les taux se sont réduits des deux tiers. La capitale fait exception, la flambée des prix ayant quasiment annulé l’effet du recul des taux.